Mécontente du peu que suis ce matin, de ma maladresse, d'une petite colère idiote, du monde comme il va ce qui ne prétendait pas à l »originalité, tristounette de l'agonie lente de Paumée à laquelle je devrais mettre fin, un jour comme ça. Ai tout de même bricolé, faute d'arriver à pondre quoi que ce soit pour l'atelier de François Bon, un bidule qui tournait dans ma tête en réponse à l'agenda ironique de février, en retombant sur le lien noté et oublié du blog invitant et l'ai posé sous ce billet...
M'en suis allée prenant au passage fougasse et petites oreillettes vers Rosmerta pour une réunion de la Commission scolarité suivie d'un petit pot sans alcool pour « inaugurer » en retard la nouvelle salle de classe, et honteusement ai une fois encore tiré réconfort des échanges même quand ce qui était évoqué n'était pas follement joyeux.
Et pour nourrir Paumée et continuer à me faire du bien me suis rabattue sur « c'est un beau jour pour ne pas mourir » (non sans un ironique sourire intérieur) de Thomas Vinau chez le Castor Astral, feuilleté, cueilli :
Une bouteille à la mer
***
Au bord d'une plage grise
une bouteille coquillée
et sans âge
va et vient dans l'écume
quelqu'un la ramasse
qui ne cherchait rien
et trouve à l'intérieur
sur un vieux parchemin
un message
TOUT VA BIEN
8 commentaires:
Tous les jours ne peuvent être flamboyants ou riches ou passionnants ..cela teste notre humilité (je sais très fort )
et puis Arlette nous sortons un peu chaque jour de la société actuelle
Thomas Vinau, j'aime énormément
à lire aussi : "Ici ça va" chez Alma ou 10/18
Thomas Vinau m'a toujours fait penser à quelque autre poète disparu, même du temps où il était encore là. Il y a des parentés entre des personnes, des liens hors lieu et temps.
De beaux jours en beaux jours, on gagne l'immortalité sans pour autant que cela soit un bien . . .
Maria et tant et tant (et des plus récents mais j'en ai trois ou quatre hors ce bijou et comme je n'achète plus de livres (pas trop de sous étant de relectures décidés plus internet dont un poème de Thomas Vinau tous les jours..)
Claudine poète de la simplicité, la bienveillance mais l'intelligence heureusement pas le seul mais un condensé)
Pierre, ouile pour lui peut-être, pour moi l'immortalité : une terreur et je me réjouis qu'il n'y ait aucune chance de...
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