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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, mars 31, 2022

Souris salvatrice, retour Rosmerta et retour sur Vouland

M'en suis allée, passant par la Fnac parce que, tout de même, je me demandais si par hasard mon Mac ne s'était pas tout simplement découvert une aversion pour la vieille souris, ai jeté un coup d'oeil aussi sur les ordinateurs recyclés à prix minuscules mais j'ai préféré tenter la solution souris et oui c'était ça (stupide fille... à vrai dire m'en doutait un peu mais pas le temps et autre priorité)


et puis j'ai continué vers Rosmerta sous ce ciel absent (la cour était trempée à sept heures ce matin) où les petites feuilles neuves posent de discrètes dentelles.


Un peu de lecture d'Oliver Twist avec un grand et doux malien qui lit presque facilement mais n'a aucune idée des conjugaisons sauf qu'il les pratique..., rendez-vous pris pour samedi pour travail sérieux, parce que la réunion des bénévoles commençait dans la salle de classe (de bonnes nouvelles des plus avancés, mon dernier escorté a trouvé une place en troisième générale et un autre en seconde, des stages intéressants, l'équipe des bénévoles est sensationnelle... et puis des cossards ou bloqués à adresser à la psy bénévole...) - Rosmerta DOIT continuer (on y travaille et déjà un délai accordé pour cela)



Retour dans un restant de jour (ce qui sourit à mon âme)



Et je revient sur ma visite au Musée Vouland, juste pour la petite exposition en soupente au dessus des toiles sorties des réserves, consacrée à un livre, qui peut être commandé sur place, « Sorgue » poèmes d'Hélène Martin (j'en ai recopié un qui figurait sur une page ouverte, que je pose ci-dessous) et illustrations de Dominique Limon, dont sont exposées deux toiles, et une série de pointes sèches et de Xylogravures...




« N'ai-je pas déjà rencontré

ces pierres d'eau

ces algues nervées,

dansantes

secouées par le courant

comme le sont du vent

les lichens de la toundra

corps même de l'eau

corps même du vent – ? »

12 commentaires:

arlette a dit…

Beau ..tout en poésie fluide comme les conjugaisons que parle sans le savoir ton doux élève quant à la souris Monsieur O'Malley lui court après..Une Belle Journée chez Brigetoun

Brigetoun a dit…

Arlette je veux bien lui confier l'ancienne mais pas la neuve... merci pour ton passage

Claudine a dit…

poésie de l'eau des pierres des algues, courir après le sens du désir

mémoire du silence a dit…

S'il pratique la conjugaison sans en avoir idée, il finira par en comprendre le sens, donc d'en avoir une idée... tout est si complexe.

Magnifique travail pictural,
Hélène Martin, s'agit-il d'Hélène Martin compositrice interprète décédée il y a un an en février ?

Dominique Hasselmann a dit…

maintenant c'est McKinsey Mouse (ou maousse)...

Rosmerta ne succombera pas à l'omerta, grâce à vous ! :-)

Brigetoun a dit…

merci pour votre poésie Claudine

Brigetoun a dit…

Maria, il a compris le sens, lui reste à apprendre la forme et l"orthographe -.. et il le veut

Hélène Martin, je crois oui

Brigetoun a dit…

Dominique, oh heureusement qu'il n'y a pas que moi !

Je pense que c' est le monde contemporain qui n'est pas adapté à toi ada a dit…

Extraordinaire le bénévolat, l'Etat ne peut pas tout résoudre. Et puis c' est bien d'arrete d' être des assistés. Le clocher est magnifique avec ses pierres nues. L'expositon clôture la marche

cjeanney a dit…

Oui « Rosmerta DOIT continuer » !!!
Merci pour ces mousses et lichens aussi

Brigetoun a dit…

et merci pour ton passage

Brigetoun a dit…

Mohamed si ce n'est que l'Etat doit l'abri aux mineurs non accompagnés... alors il conteste la minorité, prend le temps de vérifier ce qui peut prendre plusieurs mois (un gros plusieurs qui peut dépasser l'année), et qu'ils sont à la rue pendant ce temps (et maintenant ils nous les envoient alors que nous sommes squatteurs et débordés)... qu'il met autant de temps à les scolariser ce que nous faisons