Avec l'arrivée dans vent à peine plus faible qu'à Avignon et dans même lumière en gare de Nîmes vendredi, l'avancée parfois en biais malgré le lest que m'apportait mon grand sac noir pendant à mon coude et son contenu, certes limité au maximum pour notre court voyage, au bout de l'avenue Feuchères, en vue de arènes, mon dos tourné au chemin, à droite, menant au tribunal, mon choix du côté gauche, du grand carré de verre, dont je viens de découvrir qu'il est plissé et ondulé pour imiter une tunique, qu'est le Musée de la romanité d'Elisabeth de Portzamparc, aller jusqu'au coin le plus éloigné pour attendre devant le café du rez-de-chaussée une soeur et son époux qui m'attendaient, eux, dans le restaurant que j'avais refusé comme trop bien (prix mais surtout plats élaborés qui font peur à carcasse) installé sur le toit, les rejoindre enfin pour un déjeuner agréable – vue, propos et une grosse entrée élégante, bonne, facilement identifiable et assimilable,
redescendre pour deux bonnes heures, je crois, de visite errante dans les étages du musée à la belle, intelligente et souple scénographie, prenant force images (bien moins nombreuses que l'aurais pu) qui se sont enregistrées en pagaille, que je suis parfaitement incapable d'identifier avec certitude et que je veux poser ici, mettant fin au moins pour le moment à mon intention de mettre fin à Paumée (renonçant à lui installer un successeur et me battant avec mes doigts très indociles pour corriger les innombrables fautes de frappe)... Alors vaille que vaille
Après être passé sous le fronton reconstitué du sanctuaire de la Fontaine, en partant d'avant Rome (avec entre autres ce guerrier de l'âge du fer au casque non de fer mais sans doute de cuir rembourré)
en passant par ce que Rome a laissé à la région (commençant par un très beau groupe du 2ème siècle sans doute, de forte inspiration romaine mais qui serait l'oeuvre de deux artisans locaux, trouvé sur la route de Beaucaire – quant à moi m'en vais lire, dès que temps en aurais, cet article de Cécile Carrier https://www.persee.fr/doc/ran_0557-7705_2008_num_41_1_1190 )
en allant d'objets en statues, statuettes, épigraphies nombreuses et belles mosaïques
(et mise à l'honneur celle de Penthée découverte en 2000) – dont je pose ici quelques photos en un ordre aussi anarchique que l'était ma visite et mes petits coups de cœur – jusqu'au moyen âge (n'en ai rien gardé) et au regard du 19ème siècle sur cet héritage (entre autres de belles maquettes que j'ai effleurées du regard) …. et bien entendu ai sauté les plus belles œuvres parce que les regardais plutôt ou que mon entourage prenait trop de place.
Au sous-sol, une belle exposition temporaire vouée à l'Etrurie que je garde pour demain avec l'évocation du reste du voyage... brève et sans beaucoup d'images sauf intérieures.
18 commentaires:
Il y a toujours un retour... bienvenu !!!
Il eût d'ailleurs été dommage que ces merveilleuses mosaïques ne passent pas de vos yeux à un écran et ainsi à d'autres regards... :-)
grand merci pour votre fidèle indulgence, Dominique
Plaisir de te retrouver et, comme l'a si bien dit Dominique plaisir de voir tes belles images.
Un souvenir vague de ce lieu ..Merci de revenir ici en force c'est un grand plaisir
Ohé
Désolée... je te disais souvenir vague Merci d'y revenir et surtout de reprendre Paumée
Tanette merci
Arlette merci et sourire (je cherchais à rattraper un peu de mon retard sans regarder les commentaires, pardon imploré...) moi je n'avais même pas souvenir vague, ne l'avais pas repéré ce musée - allais de l'autre côté des arènes
Plaisir de retrouver Paumée ce lundi ! Bonne journée Catimini
Merci Brigitte ! (sans toi, est-ce qu'on aurait vu tout ça ? la réponse est non :-))) Bises :-))))))))))))
Catimini, Christine, MERCI
mais pour continuer souhaitez que mes doigts apprennent l'obéissance parce que retaper quatre fois chaque mot ça finit par être décourageant
Héhéhé...
Je savoure mon plaisir
Merci pour ce retour et pour les mosaïques!
N'y suis pour rien (les mosaïques) sourire
Ah, ce plaisir de ta voix qui revient.
Merci Claudine, merci Ana... et pardon demandé, vos commentaires étaient restés coincés
Bonheur de vous retrouver. Et toujours aussi dépaysé à chaque promenade.
merci (peut être parce que je suis toujours dépaysée moi-même, sourire)
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