commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juillet 27, 2022

Jour 21 – il ne fait pas froid mais


jour étincelant

mais un petit vent joueur

l'air ne pesait plus


et mon charroi (robes, pantalon, draps) s'il était un peu plus lourd que ne l'aurais dû, était presqu'allègre dans les rues qui oublient peu à peu le festival (avons attendu 14 heures pour retrouver les 30° et les dépasser avec une modération que je pensais plus possible)


m'en suis allée un peu avant 18 heures vers le Palais 


pour la dernière lecture dans le cloître, proposée cette fois par le Théâtre des Halles après avoir fait l'objet d'une lecture le 17 juillet dernier (avec les mêmes actrices) à la Chapelle du Verbe Incarné https://www.verbeincarne.fr/programmation/les-iles-de-raphael/

« les îles de Raphaël » d'Alexandra Déglise (belle biographie déjà https://matrimoine.art/bio/alexandra-deglise/) qui dirigeait la lecture de son texte) avec Gloria Bonheur, Karine Pedurand et Rita Ravier.

« À l’occasion de l’enterrement de leur mère, trois sœurs se déchirent et règlent leurs comptes avec la défunte à qui elles n’ont pas osé parler de son vivant. Elles tentent, par-delà le temps, de renouer le fil de la lignée de femmes qui les a construites.
Mémoires intimes et mémoires familiales, histoire et roman national, oubli et hommage aux Ancêtres : à travers l’archéologie des « non-dits » qui hantent une famille, Les Îles de Raphaël interroge la capacité pour chacun et chacune à écrire un libre récit de soi, à l’intérieur des Grands récits que les morts lèguent aux vivants.'»

Trois sœurs, l'une qui a été élevée en pension et est revenue reprendre le rôle de la grand-mère qui avait fait de l' « Habitation Liberté » construite par l'ancêtre noir de plantation devenu chasseur de nègres marrons y gagnant sa liberté et une petite fortune, la seconde qui avait été élevée comme la troisième (en fait une cousine adoptée) sur l'habitation par la mère quand elle était là (elle était archéologue) qui est partie aux Etats Unis, est poétesse et écrivraine et a écrit à partir de documents fournis par la mère un livre sur l'origine de la plantation, ce que refuse l'ainée, et la dernière qui est toute dans l'amour de la mère et le désir de réunion.... Beau texte, qui sonne juste, avec la distance voulue pour cela, de belles comédiennes, des chansons, des incursions discrètes de créole... et une belle ambiance.



Comme j'avais trop siesté mais comme j'avais désir de croire en l'impossible, suis passée en sortant à la Maison de Vilar dans le désir toujours retardé de visiter l'exposition « l'oeil présent » mettant en scène un choix des photos prises depuis dix-sept ans par Christophe Raynaud de Lage, tant sur le plateau que dans les coulisses. Comme de bien entendu (mais n'y voulais croire) elle fermait aujourd'hui avec la fin de festival in... et il me restait un peu plus d'un quart d'heure... j'ai donc renoncé. Si vous désirez en avoir une idée cliquez sur https://festival-avignon.com/fr/edition-2022/programmation/l-%C5%93il-present-194358 et dégringolez en fin de page pour voir les photos qu'il a prises de cette installation.


8 commentaires:

Godart a dit…

Toujours surpris par l'impression de brièveté du festival, à peine commencé, le voilà finit. Merci une fois de plus de nous avoir fait vivre par procuration celui-ci. Le festival d'Avignon 2022 est mort, vive le festival d'Avignon 2023.

mémoire du silence a dit…

Comme j'aurais aimé entendre les trois soeurs.
Savez-vous si on peut lire le texte sur papier ?

Festival déjà terminé, merci Brigitte pour tous ces beaux partages.
Bonne journée.

Brigetoun a dit…

pas tout à fait fini - reste le off que selon les théâtres s'arrête peu à peu pour se clore le 30 suivi par un truc techno haut de gamme je crois... et peut être mais n'en entends pas parler par le petit festival de jazz aux Carmes

Brigetoun a dit…

Maria, je ne crois pas... malheureusement

arlette a dit…

Oui! oui ! une impression de regret du déjà fini mais chapeau bas pour ta prestation je te nomme ..
Reine du Festival incontestablement

Brigetoun a dit…

Arlette !rire ! heureusement que le pauvre festival dans lequel n'ai que posé des orteils souffreteux avait mieux que moi !

Dominique Hasselmann a dit…

"O" ou "off", vous y étiez, fidèle parmi les fidèle, une fois de plus...
On attend la suite !!! ;-)

Brigetoun a dit…

elle risque d'être très malingre ...
un peu beaucoup usée la petite vieille