Une femme est venue me faire une heure et quart de repassage ce matin... en piapiatant beaucoup et a jugé que le gros ménage ne s'imposait pas et pouvait attendre une semaine. Au reste me suis battue avec carcasse (les ennuis anciens, avec le sentiment désespérant que n'arriverais pas à dompter ses foucades avant le soir) ) ai préparé nippes correctes faciles à enfiler, ai sorti et presque caressé mon billet... mais ce qui depuis quelques jours était un malaise grandissant prenait des proportions si grandes que j'ai fini par regarder la notice du calmant (lamaline) que je prenais ces jours-ci (avais presque fini le traitement) et compris, pas recommandé avec mon passé... vais revenir au doliprane et je fais une croix sur mon désir (me serais ruée hors de la cour d'honneur, même si au premier rang je ne dérangeais personne au bout d'une petite heure)...
Il s'agissait donc du spectacle qui fait à peu près l'unanimité, dont j'avais grande envie, le « moine noir » tiré de Tchekhov par Serebrennikov. Je note deux articles celui du Monde https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/07/08/festival-d-avignon-avec-le-moine-noir-kirill-serebrennikov-sonde-un-peu-plus-l-histoire-de-la-russie_6133904_3246.html ou celui de RFI https://www.rfi.fr/fr/culture/20220708-avignon-le-moine-noir-%C3%A9poustouflant-de-kirill-serebrennikov-%C3%A0-la-cour-d-honneur-du-palais-des-papes . Vous pourrez en avoir une idée en le regardant sur Arte (sans mistral) le 9 et ensuite en différé (ce sera le cas pour moi... mais ouin ce n''est pas la même chose)
j'emprunte pour le plaisir trois photos à Christophe Raynaud de Lage, le toujours formidable photographe attitré du festival | il y a une exposition autour de son travail à la maison de Vilar mais je crois qu'il faut retenir |
et je confirme ainsi qu'il est inutile de compter sur moi pour parler du festival – pas certaine de continuer à vous ennuyer... si je ferme je signale juste que je vais ce samedi soir, espérant que carcasse se sera remise en état, aux Célestins voir un spectacle dont j'ai grand désir, et dont c'est la première « Dans ce jardin qu'on aimait » adapté par Marie Vialle de Pascal Quignard (interprété par Marie Vialle et Yann Boucaud)...
9 commentaires:
Oui, dommage pour Kirill Serrebennenikov, le dissident inventif (récemment Arte.tv a repassé son formidable film "Leto"), mais vous allez vous rattraper avec Pascal Quignard, on vous le souhaite ardemment ainsi qu'une meilleure santé !!! :-)
Oh!! désolée pour tout et la prudence de rigueur.et 3h de ravissement même cela aurait été très long merci pour tes liens intéressants Meilleure Suite
Quel dommage pour Tchekhov ! Espéro,s une amélioration, le festival ne fait que débuter.
pour le moment mon temps m'accorde cinq minutes environ entre séances douloureuses... aurais pas pu - vais être cool et absente avec l'espoir d'une amélioration le soir (m'apprendra à me défier des notices... là ça m'aurait sauté aux yeux.. et à m'entêter en me disant c'est de ta faite devant les effets secondaires devenant de plus en plus nets
ce festival n'est pas pour moi
rien n'est dit pour le festival - et quant à vous tenez bon et restez vigilante sur les médocs - tout mon soutien, à vous PdB
On peut y croire, les effets vont se dissiper, la douleur passera, faire comme on peut surtout, pensées douces chère Brigitte.
lente et pénible remise en marche mais juste maintenant un petit espoir - vais être uniquement un corps jusqu'à la fin de l'après-midi (m'apprendra à me dire : tu es douillette)
une très belle journée à vous tous (au passage victoire j'ai pris 500 grammes et la femme de ménage a trouvé que l'antre était plutôt propre)
j'espère que vous pourrez assister au "Quignard"
vous embrasse fort et croise les doigts
notre ami commun préférait aussi le Doliprane
merci Claudine mais comme les crispations ont des pauses (enfin) d'une dizaine de minutes ou parfois un peu plus... tant pis pour Quignard
annule ma collaboration à Rosmerta demain... espère pour la suite et là suis bonne à rien
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