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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, décembre 07, 2022

Repassage, charroi et carnet


Rangé tous mes pantalons de toile et sorti les anciens pantalons de velours, les repasser (sauf quatre) et quelques chandails... crevée.


Pour cette raison ou autre, ai un moral digne du chiffon à poussière que j'ai passé avec un peu trop de mollesse, et n'avoir pas désir grand de nourrir Paumée... En rester puisqu'en fait le résumé (très) de ce jour faisait l'objet de la contribution 27 aux carnets du tiers livre, en reste là, et aux photos de quelques beautés de la ville, et des décors parfois ridicules ou passablement laids surtout en l'absence de lumières et d'enfants.


(je me demande si à Bethléem les décors de Noël comportent également des sapins et de la fausse neige et me sens parfois envahie par le Nord, sourire)


J'avoue pourtant que j'ai aimé la rencontre finale et je recopie la contribution du 15 novembre avec l'image qui l'accompagnait (ne pas s'attarder)



Ne pas s'attarder sur le dégout de mes négligences / ne pas s'attarder sur la violence de ceux qui croient avoir raison / ne pas s'attarder sur les lois qui instaurent le contraire de ce que suppose leur titre / ne pas s'attarder sur l'impression vague de courtisanerie chez moi et d'autres / ne pas s'attarder sur ce type éructant dans la rue sa haine ordurière sur une amie sortant du squat des africains sans papier / ne pas s'attarder sur la passivité des passants.

12 commentaires:

arlette a dit…

Oui la neige vraie ou factice recouvre aussi les imperfections

Dominique Hasselmann a dit…

Ne pas s'attarder, faire des choix... :-)

Brigetoun a dit…

mais j'ai tendance à. trouver que celle ci est une imperfection (sourire)

Brigetoun a dit…

Dominique ne m'attarde que par nécessité de l'âge :-)

cjeanney a dit…

« ne pas s’attarder » parce que ça laisse des traces rugueuses oui, mais même en avançant vite on est touché :-(((

Godart a dit…

Heureusement, on peut s'attarder sur votre blog.

Brigetoun a dit…

Christine faut dire que parfois ça s'accroche malgré nous

Brigetoun a dit…

trop gentil Godart

mémoire du silence a dit…

Ne pas s'attarder certes... et pourtant parfois face aux éructations de haine comment ne pas s'attarder...

Brigetoun a dit…

Maria c'était si violent qu'elle s'est figée et pourtant elle n'est pas une timide petite chose (ça venait de se produire... et j'avais encore en esprit son récit... faut dire que le gars était entre deux vins et que la tolérance relative de Rosmerta dans une ville qui a voté front national aux dernières législatives tient du miracle)

Claudine Chapuis a dit…

Ne pas s'attarder, est-ce que ça ne devient pas de plus en plus difficile chaque jour dans un monde où la violence s'infiltre partout dans nos vies de façon décomplexée? Non seulement la violence spectaculaire du fait divers mais la violence qui gangrène: violence institutionnelle lâchée contre les plus pauvres, violence qui nous conduit chaque jour à élever notre seuil de tolérance contre l'inhumanité, des migrants qu'on laisse délibérément se noyer, des enfants qui dorment dans la rue. Et effectivement accepter qu'autour de nous une pensée réactionnaire et nauséabonde se diffuse, censurer ses réponses sur Twitter pour ne pas alimenter de polémique... Il faut trouver beaucoup de ressources en soi pour continuer à partager de l'empathie, de la poésie, de la littérature. Sinon, la misanthropie pourrait gagner certains d'entre nous. Bonne soirée.
Claudine C

Brigetoun a dit…

il y a aussi avoir la chance de tomber sur un groupe de gens qui agissent et sont généreux et non bêlants (même si on se mange le nez un peu parfois dans la recherche des solutions... ça c'est ce soir, sourire)