M'en suis allée vers seize heures trente dans un bon froid et un reste de vent qui remuait le ciel vers Rosmerta pour y passer trois heures et demi (pour rien d'autre que d'assurer une présence en cas d'arrivée d'un jeune à re-orienter autant que possible vers un avenir autre, faute de place, ce qui ne fut pas), trois heures en fait parce que j'ai calé à huit heures, le vent qui rageait dans les airs et l'air frigorifié des habitants qui rentraient me faisant peur pour mon retour, trois heures entre salle de classe très chaude et bureau plus proche de la porte mais nettement moins accueillant, entre « le ventre de Paris » et discussions avec l'un ou l'autre, sur tout et presque n'importe quoi, sur le Kobo, sur le fait qu'aide soignant est un dur mais beau métier et pourrait remplacer l'ambition d'être ambulancier, du film avec Omar Sky, du fonctionnement d'une serrure et de la certitude qu'un gros rhume n'est pas forcément un effet secondaire du vaccin...
et m'en suis revenue donc avec une demi-heure d'avance, puisqu'à cette heure là, un très éventuel arrivant serait de toute façon installé de façon précaire pour la nuit... avançant dans un désert pas tout à fait gelé, penchée en avant face aux bien fortes bourrasques. Passionnant n'est-il pas ?
8 commentaires:
En tout cas. Belles images en élévation comme cette réunion qui réchauffe les cœurs sur les "choses de la vie"
Belles photos des deux pins dont l'un à mi-ombre et la dernière... :-)
Ce qui est passionnant, Brigitte, c'est que vous avez l'art de toujours sortir de votre chapeau (je ne sais pas si comme moi vous aimez en porter?), Vous avez donc l'art d'extraire du vocabulaire un mot rarement utilisé qui déploie soudain toute une palette de couleurs. « Jaspé ». Je crois qu'il y a longtemps que je n'ai pas lu ou entendu ce très beau mot. Merci pour votre ciel.
Claudine C
"Le ventre de Paris" je l'ai relu il y a plus de 4 ans, j'avais entrepris de relire la série des Rougon-Macquart ... me suis arrêtée à "Son Excellence Eugène Rougon" ... (quelle folie de lire tout cela à la suite) me dis à l'instant que je devrais reprendre ma lecture en espaçant le temps entre chaque volume.
merci Arlette trop gentille
Merci Dominique '(en fait ces pins très aigus sont des cyprès, pour une fois que je sais, sourire))
Claudine c'es que suis vieille et maniaque et que c'est un mot que je m'entête à utiliser
Maria, moi j'avais décidé que j'aimais Balzac et pas Zola... ai découvert ce dernier il; y a quinze ans et n'ai lu que la faute de l'abbé, le ventre de Paris et deux autres ... pas maline non pus
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