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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mars 18, 2023

In extremis... quelques pas dans le Cloître Saint Louis

 

J'avais laissé dormir les images ramenées jeudi du Cloître Saint Louis et m'étais appliquée à persuader carcasse de sa très bonne forme parce qu'il me reste encore quelques billets pour des spectacles (en ai jeté ces jours-ci quand n'étais vraiment pas au mieux de ma forme) et que je tenais tout spécialement à la pièce que pensais voir ce vendredi soir, ce qui avait embelli ma journée...

Mais au moment de décrocher pantalon dadame, de mettre billet dans le sac l'idée bizarre m'est venue de le regarder, ai lu, ai re-lu, ai re-relu et oui j'y vais demain...



Alors je reprends le début de l'exposition actuelle de la Mac'a « Emergences » qui réunit cinq jeunes artistes du sud de la France... en restant, faute de temps pour tenter de rendre les œuvres de certains (dont mon préféré) moins évidents, à la salle du rez-de-chaussée vouée à une série d'œuvres de Romain Lortal (Toulouse, qui intervient aussi en extérieur en fresques murales sur supports urbains – pseudo : Oblique) avec deux des panneaux (acrylique sur bois) exposés sur le mur extérieur, qui sont la première chose que j'ai vue

« Au fil des années, son travail a évolué, de la bombe au pinceau, des murs aux toiles, avec un style qui s’est affiné. Son travail est une quête de formes et de lignes en mouvement, avec au cœur de l’œuvre, un mot. Un mot qu’on ne lit pas, mais qui sert de point de départ de toutes ses compositions.Le postgraffiti comme approche, l'abstraction comme envie et la géométrie comme structure. Ode au tag, le mot ou blase qui se cache derrière, chaque œuvre de l'artiste reprend des lettres de son pseudo pour en devenir formes, courbes et lignes dynamiques où l'imaginaire de chacun prend le pas sur les compositions »



Au fond de la salle de face puis en se déplaçant pour voir les formes changer, se séparer une « anamorphose », installation à partir de la vision plate des panneaux (bois, peinture en bombe, nylon) pour les mettre en trois dimensions « donner à voir l'interstice entre les formes, les volumes qui les composent et l'espace qu'elles représentent. Le tableau devient vivant... »


En revenant vers la porte d'entrée, en longeant le mur sur le cloître, posée sur le sol, avant une nouvelle série de panneaux, une œuvre réalisée « in situ » le 4 mars, je crois, jour du vernissage

Les deux étages attendront sans doute dimanche et lundi... et me suis ce soir installée devant la 9ème leçon du cycle « faits d'affect 2 » de Geoges Didi-Hubermann « subjuguer : fasciner pour soumettre » repartant de Hitler. https://www.youtube.com/live/TAs7jaJQKtE?feature=share

6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Des tags qu'il ne sera pas nécessaire d'effacer... ;-)

Brigetoun a dit…

d'autant qu'ils sont en fait commende publique

arlette a dit…

Toujours étonnée de la créativité

Brigetoun a dit…

un des bons côtés de l'humanité. (surtout bien orientée, sourire)

Myriam Beuché a dit…

Merci Brigitte pour ce bel article sur l'artiste Romain Lortal qui expose au Cloître St Louis, invité par la MAC'A jusqu'au 26 mars 2023.

Brigetoun a dit…

merci Myriam, restent les autres et surtout deux. (pour moi)