après le bref et violent orage du début de nuit, au réveil un peu avant six heures coller nez à vitre de la chambre en me tordant le cou ne pas distinguer quelle sera l'humeur du ciel
remettre chauffage sur 19, me recoucher allègrement
tomber à neuf heures dans une panique courbatue
renoncer à saluer et lire amis, laver, panser, soigner carcasse, tenter de rire de moi
venir cueillir sourires sur internet, déjeuner, siester,
sortir sous gros nuage qu'emporte un souffle, retrouver bleu au dessus de mes pas presque assurés
avancer avec petite gaité flottante
choisir de me limiter à une cafetière italienne pour six tasses en remplacement de la dix tasses morte au bout de presque dix ans (caoutchouc dans poubelle, petite vieille distraite)
se dire que parfois la vie se fait douce
monter l'escalier en deux élans
constater que six tasses de café ça fait un peu plus de mon mug... aurais toujours café frais (et là il est délicieux)
relire le début du 8, penser pas si mal mais suite demain ou mañana
écouter https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/calais-toujours-8542569, choisir de ne pas pleurer de rage et détresse mais préférer colère pure
demander pardon aux lecteurs et songer à toutes les « belles personnes » que j'admire.
Demain est un autre jour.
6 commentaires:
À faire ou faites : les choses ne peuvent s'accumuler comme les poubelles (et "l'opinion publique", style BFMTV, de crier haro sur la grève des éboueurs alors que son unique responsable en chef est bien connu). :-)
Demain sera...
Bonne et douce journée à vous Brigitte et merci pour vos partages.
Dominique ce qu'il y a de bien avec moi en ce moment c'est que j'entasse les minuscules catastrophes sans aides, même lui joue petit rôle
Maria, le jour je ne sais pas mais moi ne me suis pas, améliorée
Que c bon de vous lire, chère Brigitte.
alors là ! grand merci Michèle
Enregistrer un commentaire