Le ciel au dessus de ma cour ce matin était digne de la Lozère en plus absolutiste, mais quand suis partie faire petite marche en milieu d'après-midi (et passer à la Civette) un léger vent s'appliquait à poser peu à peu une couche blanche et à la recouvrir d'une seconde sur mon retour vers l'antre.
Voulais m'intéresser à deux propositions de l'atelier de François Bon, tous deux à propos de textes étourdissants de Tarkos, mais ne m'en sentais pas capable, alors, comme carcasse est plutôt bénine en ce moment, je reprends ma contribution à #reprises 2 (sous l'influence lointaine d'Artaud) :
Le cerveau se décolle du crâne – le vide qui se crée comme un liquide – attendre dans la crainte de ce qui va suivre – les muscles obéissant à l'attente croient à leur indépendance – bouger lentement comme on vérifie – comme si difficile – le soupçon que les autres ne le voient pas – cerveau et muscles oubliés, c'est le souffle – que signifie le mot diaphragme – une oppression tranquille – ouvrir bouche – cueillir volonté assez pour que cet halètement devienne sourire – s'asseoir – la peur des jambes, la peur de la nuque, leur douleur – immobilité précautionneuse – tirer sur les lèvres sèches – une poche du sac et un bonbon – la langue qui le cueille, le couvre – la douceur qui descend, circule – l'étirement des lèvres remonte dans les yeux – le calme et le souple.
6 commentaires:
les fleurs sur les grilles, le doux et le dur... ;-)
merci pour votre passage Dominique
Hum j'adore la glycine, qu'elle soit violette ou blanche. (La mienne est encore loin d'être fleurie..)
ici elles commencent depuis un peu plus d'une semaine mais sont encore loin de leur épanouissement
En longues virgules la.glycine fleurira quand nous serons repartis et les oiseaux en paix loin des surveillances de Monsieur O'Malley
raison d'être sévère mais le pauvre..
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