Images cueillies en marchant et un poète via des poètes

 

bruits de masses heurtant murs, bruits de moteurs de ne sais quel appareil, bruits de perceuses au chant irrégulier qui veulent percer crâne, quelques bruits de marteaux ou similaires et des bruits trop sonores pour que puisse imaginer leur cause... toute la matinée (je repassais puis m'effondrais puis repassais)... reprenant à treize heures... d'où une petite virée en bonne chaleur pour récupérer quelque chose comme une pensée

avec l'heureuse découverte au retour, dans la niche à courrier, d'Alternatives Economiques et des Fragments de la source de juillet envoyés par Laurent Margantin pour offrir à ses lecteurs deux poèmes de Gary Snyder traduits par Jean-Paul Auxemery, 

« Mazania » et « Ce qu'il Te faut Connaître pour Être Poète » :

«  tout ce que tu pourras sur bêtes et gens.

les noms des arbres et des fleurs et des graines.

noms des étoiles, avec mouvements de planètes et de la lune... »

Armée d'un verre de sirop d'orgeat très allongé et accompagnée par « Médée » de Charpentier, ai tenté de mettre sur fichier des mots traduisant ce qui me trotte dans le crâne pour le 4 de l'atelier d'été de François Bon... sans grand résultat, l'effet persistant des perceuses et autres qui maintenant se sont tus, semble ne pouvoir être contrecarré par les volutes des choeurs baroques... Je range cela dans un coin de mon cerveau en cours de reconstruction et j'espère que le chantier après les déchaînements de vendredi matin, samedi soir (oui) et de ce matin sera calme demain pour tenter la chose avant Rosmerta.