Pas beaucoup plus loin

 

Partir sur jambes qui hésitaient le long de Vernet, mais en les gendarmant puisque les mettais en mouvement non seulement mue par curiosité grande mais aussi pour vérifier que n'aurais pas à l'avenir besoin de recourir lâchement à deux bus....

vers le 9 avenue de la Trillade, maintenant propriété de la SCI « la maison de Rosmerta » mais non encore habité parce que doivent passer un certain nombre de corps de métier sous l'égide de l'architecte, qu'il est besoin de vérifications pour l'assurance et autre etc... puisque je savais qu'une des bénévoles, une vraie et formidable, bon elles le sont toutes mais elle tout particulièrement, entreprenait, avec une équipe des six jeunes qui s'étaient portés volontaire, de préparer la pièce dont l'état est le plus mauvais, en arrachant ce qui devait l'être.

Suis arrivée, toute contente de constater que n'avais guère mis qu'un peu moins de trois-quart d'heure, et pendant que les jeunes et R oeuvraient, que certaines visitaient, que des responsables discutaient, me suis promenée, ai pris quelques photos plus ou moins loupées en commençant par le hangar (franchement ratées là mais que je garde pour la belle taille de cet espace dont il est prévu de tirer profit dans un second temps, après études et gros travaux),

heureusement surprise par la taille que l'on ne devine pas de la rue, par l'assez bon état des pièces à vivre (la possibilité de loger des familles moins à l'étroit qu'actuellement), des salles de bains, des deux cuisines (dont une est vouée à devenir salle de bain)

terminant par la zone destinée aux chambres des jeunes (entre deux ou trois pour chacune, ce qu'ils préfèrent), souriant de constater qu'ils auront droit à des papiers peints gentillets, qui s'ouvre sur la grande terrasse (à finir de daller) au fond de laquelle un petit bâtiment leur est également destiné...

Honte à moi me suis autorisé un selfie voulant exprimer ma petite jubilation intérieure (pas parfait mais tellement mieux que l'abandon de ce qu'a été et doit demeurer même en se modifiant, s'embourgeoisent presque | sourire |et se restreignant un peu, Rosmerta),

suis redescendue par le petit escalier partant à côté de la colonnade, ai retrouvé les garçons en pause casse-croute, ai refusé de prendre un siège (sont très respectueux des anciens), ai plaisanté, les ai félicités et encouragés

et m'en suis revenue, choisissant cette fois de passer par l'intérieur et les jardins de Sainte Claire... la fatigue ne m'a rattrapée que place de l'horloge.

Passionnant n'est-il pas ?