Matinée en bleu revenu, se couvrant.. juste pour la surprise en partant vers 15 heures 25 de voir se dissoudre peu à peu ce couvercle dans un air un peu plus frais
Départ un peu en avant pour chercher en route de quoi compéter la boite de cannelés et le paquet de petits beignets au chocolat ma contribution au goûter prévu… - trouvé des mini meringues au café et des mini meringues au citron ainsi que des madeleines longues marbrées de chocolat…
et rejoint devant la Préfecture (ou plutôt sur le côté alors que les attendais devant me sentant très seuls) les premières bénévoles arrivées et la petite fanfare amie venu rappeler notre désaccord ainsi que celui du groupe des patrons (dont deux déjà arrivés) distribution de nos pancartes (en attribuant à la petite vieille sorcière une qui parait-il lui convenait sur que par malheur elle n’est pas une vraie sorcière) sous les fenêtres de la Préfète bonne lève pour les 22 ou 23 OQTF qu’elle a délivrée avec empressement (sans compte les deux pour lesquels un jugement les a annulés).. fenêtres derrière lesquelles elle n’était peut-être pas, puisqu’elle est nommée à Paris (mais pas certaine que nous gagnions au change).
A seize heures un peu passées, pendant la prise de parole de Chantal…
arrivée des premiers jeunes adultes concernés.
Chant en coeur (sauf moi | je chante vraiment Très faux et m’en rends compte) de notre hymne de révolte, puis chant avec danse (moi et ma canne participant couci-couça) de l’inusable Belle Ciao
et puis, pendant prises de paroles des patrons après un ou deux jeunes, et pendant que leurs amis arrivaient, avant le goûter, comme je sentais su l’épuisement venait à moi… m’en suis revenue avant le goûter.
Le temps de me changer, de trier photos en en gardant trop, d’endosser ma parka parce que faisait plus frais aujourd’hui, que la nuit était venue et que la collégiale Saint Didier n’est pas chauffée, m’en suis allée, trébuchant un tantinet avec dignité,
vers un concert pour lequel me réjouissais d’avoir un billet, un peu en avance ce qui m‘a permis d’avoir une place au deuxième rang… concert intitulé « chant de l’amour et de la mort » présenté ainsi sur le site de l’Opéra :
« L’amour de la vie et l’art de mourir : deux pôles mutuellement dépendants de l’existence humaine qui ont inspiré d’innombrables poètes, peintres et compositeurs à s’emparer de la tristesse sous-jacente de la finitude de toute vie pour la transformer en beauté.
Julian Prégardien, connu et unanimement apprécié tant pour sa merveilleuse voix que pour ses programmes de concert créatifs, invite le public à se joindre à lui en compagnie de B’Rock Orchestra dans un voyage immersif à travers les siècles, à l’écoute des infinies façons dont l’amour et la mort sonnent différemment et pourtant éternellement identiques. »
Concert donné donc par le B’Rock Orchestra, avec Johanna Huig soprano, Rosina Fabius alto, Julian Prégardien ténor et Konstantin Paganetti basse
Concert en deux parties
La prière comprenant trois séquences
La première avec Julian Prégardien en soliste dans « Ich bin der Welt abhanden gekommen » (1901) de Malher et, enchaînant « Komm, du süße Todesstunde, BWV 161 (1716)’ de Jean-Sébastien Bach par l’ensemble des chanteurs (le seul moment où j’ai eu malheureusement une petite absence dans le néant, vitre rattrapé dans le plaisir)
La seconde (les deux pièces pour Prégardien en soliste) débutant par une petite merveille que ne connaissais pas « Adélaïde » (1795) un air d’aine extrême douceur de Beethoven suivi de « Ach Liebste & Jetzund kommt die Nacht herbei, » (1642) de Erasmus Kinderman, tout aussi connu de moi
Et la troisième comprenant « Weinend seh' ich in die Nachté de Mendelssohn et « Flow my reaes » de Dowland
Un entracte pendant lequel ai vérifié l’état amélioré de mes jambes en photographiant Sait Bénézet et le portement de la croix pour la xème fois
Et la seconde partie en deux séquences
Casimir von Pàszthory (découverte) avec « Reiten, reiten…, from Die Weise von Liebe und Tod » (1914 suivi d’un passage d’ « Il combattimento di Tancredi e Clorinda » de Monteverdi seul emprunt pour cette partie au baroque
et « Canzone 3 & 4 » (1960) de Douglas Lilbum encore une belle découverte suivi de « Ich fahr dahin, WoO34 » de Brahms que je ne crois pas avoir déjà entendu.
Applaudissements chaleureux… retour un rien lasse, et ceci.
3 commentaires:
Quand on voit ce qui est écrit sur ces pancartes de carton et que l'on repense à la soirée récente au Panthéon avec le discours présidentiel en hommage à Manouchian, on mesure l'écart abyssal entre les belles paroles et la réalité qu'endurent les immigrés chez nous. :-(
oui nous sommes gouvernés par des commerciaux invertébrés qui nous prennent pour des imbéciles (et ont en partie raison)
Brigitte tellement Admirative !
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