Huit heures matin
trois quart d’heure de marche
aisée sous crachin
d’une grande discrétion
dans la ville déserte.
M’en suis allée vers la scierie mise à la disposition de Rosmeerta pour deux jours (dont j’avais raté le premier) pour penser aux solutions pour un accueil plus important même si éternellement trop restreint, pour les jeunes venus en quête d’un avenir, réfléchissant sous la direction d’animatrices (et qui a porté sur bien plus)
Le chevalier de l’Apocalypse Michel Anasse
9 heures | moins quelques minutes par deux fois de discussions/cigarettes et une grosse demi-heure de déjeuner | de « jeux , ateliers par groupes, décryptages ; tentatives d’accord sur le sens donné à l’action et les modes d’organisations (une Brigetoun qui bridait son recul idiot, instinctif et profond devant ces techniques de débat, dans la chaleur amicale et puisque de toutes façons bien convaincue que n’était légitime de sa part que le soutien, l’admiration de ses ami.es et de ce qui a été accompli, les limites forcées devant l’immensité de la tâche et les contraintes et difficultés qu’y ajoutent le visage brunissant du pays et les lois et décrets | outrepassés de surcroit | venus et à venir… comme de son impuissance maintenant à faire davantage que ce soutien et souci)
Et un retour de plus en plus dégoulinant sous une averse, le constat qu'elle n’avait pas été assez forte pour que l’eau vienne se jouer dans l’antre, et un effondrement assez net (chaque mot cherché dans le brouillard de mon crâne et de mes yeux qui se ferment et tapé trois fois pour arriver à une frappe acceptable… honte à moi).
Et comme poème pour ce jour les quelques vers d’ouverture de « poèmes cul » dans « Enfin tu regardes l’herbe » de Fred Griot (chez publie.net)
« aux tendres
aux périssables
aux attendrissantes
aux rudes bêtes
que nous sommes
tentant
tant bien que mal
d’être aimés mieux
d’aimer
moins mal. »
8 commentaires:
La Scierie, nom emblématique pour montrer de quel bois se chauffent les opposants à la ligne Darmanin (et pourquoi pas Rwanda un jour…?). :-)
parce que le Rwanda n'a oas de rapport avec la flottaison des bois en grume jusqu'à Avignon et la scierie pour les besoins des menuisiers locaux (sourire)
« d’aimer moins mal », oui !
Un retour sous la pluie
et vous lire à nouveau
merci.
n'est ce pas Perre ? sauf que c'est ans doute impossible du moins beaucop moin mal, ne pourrons jamais qu'un peu moins mal
le retour sous la pluie est moins resonsable je pense que les effets de la tension des huit heures et demi (et encore le déjeuner n'était pas si détendu pour la solitaire que suis) de tension.... et là réveillée très tard, arthrose en forme et crâne rebougri
Courageuse présence Bravo
oArlette un besoin, plus froce bénévioat mais m'importent toujours
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