Grommellement gris
et bienveillance humains
Chemin du matin
Le bleu revenu
avec le mitant du jour
Pour lire/écrire
Puis départ en soirée, sous nuages revenus, en plus aimables, vers l’opéra pour mon dernier concert de la saison,
Qui sous le titre de « enchantement » intercalait entre l’appel lancé par l’ouverture de La Flûte Enchantée (ah ! je comprends ) de Mozart et les élans obsessionnels de la symphonie n°4 de Schumann, le Concerto pour violon (soliste Geneviève Laurenceau de Guirne Creitz compositrice anglaise (1907/1996) que ne connaissais pas (ni elle ni cette oeuvre, que j ai aimée, sans avoir vraiment le sentiment d’être enrichie par cette découverte… le programme comparait l’ambiance avec sa variété d’atmosphères à Sibelius que je l’avoue je ne goutte que mollement — un joli mouvement lent pourtant)… honte que beaucoup partagent semble-t-il ou veux-je croire (traduire la page wikipedia si ne connaissez pas et maitrisez mal la langue, er découvrir sa vie, son succès, ses difficultés, sa fin comme spécialiste de la gastronomie française) - pour découvrir son concerto pour violon une vidéo d’un peu plus de vingt cinq minutes https://youtu.be/7ZRQj3zaUqU?si=59O7z5dKONA2YoqQ … mais je l’ai trouvé peut être moins indifférent à la seconde écoute en meilleurs conditions
Un petit pipia pendant l’entracte avec un couple dont la femme avait été violon dans l’orchestre de l’Opéra de Paris, et le meilleur de la soirée avec Schumann.
Pour le poème de clôture de ce jour, la fantaisie malicieuse d'un fragment de « L’ensevelissement des morts » de George Eliot (en vague écho) traduit par Michel Vinaver
Madame Sosostris, la célèbre voyante,
Était fort enrhumée, elle est considérée
Néanmoins comme la femme la plus sage d’Europe
Avec son malin jeu de cartes. Voici
Votre carte, dit-elle : le Marin Phénicien Noyé.
(Regardez ! Those are pearls that were his eyes.)
Voici Belladone, la dame des Rochers, De la scène et des coulisses.
Voici l’homme aux trois gourdins, et voici la Roue,
Et voici le marchand borgne, et cette carte-ci,
Qui est blanche, est quelque chose qu’il transporte sur le dos, Qu’il ne m’est pas donné de voir. Mais où
Est le Pendu ? Craignez la mort par l’eau.
Je vois des foules et des foules tournant en rond.
Merci. Si vous voyez cette chère madame Équitone
Dites-lui bien que j’apporterai l’horoscope moi-même.
On n’est jamais assez prudent, par les temps qui courent.
PS à propos de prudence, et même ou surtout si vous avez par dessus la tête des Jeux, prenez le temps d’aller lire ce qu’en a tiré Christine Jeanney https://christinejeanney.net/feuilletonnages/article/l-annee-des-jeux-2
6 commentaires:
La musique aura toujours du lustre…
Entendu ce matin une chronique de Laurent Delmas, sur France Inter, s'étonnant qu'aucun prix pour la musique de films n'ait été institué, jusqu'à présent, pour la récompenser en tant que telle.
Même si "Les Parapluies de Cherbourg" décrochèrent un jour la Palme d'or… :-)
tiens oui je n'avais pas fait attention à cette omission pour la musique...
et merci Dominique de me signaler que la grève est terminée sur France Intee (même si les raisons de cette grève ne sont pas encore réglées... espérons)
Et comme l'écrivait ce cher Schumann :
"La musique est ce qui nous permet de nous entretenir avec l'au-delà."
bele idée (l'était curieux et fougueux son au-delà pendant la composition de cette symphonie)
La musique est un au-delà.
oui Pierre
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