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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mai 28, 2024

Humidité, avenue de la Trillade, un poème


Quelques éclaircies 

fracturant la pluie fine

Un monde humide



M’en suis allée avec petite laine jean et imperméable pour être à cinq heures (au cas où M. se souviendrait de notre rendez-vous) vers Rosmerta… puisque de toute façon nous avions une réunion une heure plus tard… mais j’avais prévu un trajet plus rapide qu’il ne fut, le léger crachin s’étant intensifié ce qui m’a permis de constater que mon trench était moins imperméable que l’avais cru jusque là et ma crainte, par endroits , de glisser ralentissant passablement mes pas, et suis arrivée en retard… il travaillait déjà avec une autre Brigitte (ne perdait pas au change) mais nous avons confirmé les rendez vous suivant et j’ai écouté (avec fort peu d’interventions miennes) un très sympathique garçon, nettement plus avancé même si l’Education Nationale ne l’a pas encore testé pour l’affecter à une classe, les légendes de photos du bombardement du 27 mai 1944 sur les Rotondes et le quartier Saint Ruff et le joli rondeau de Charles d’Orléans sur l’arrivée du Printemps, avec quelques questions sur sa compréhension et des remarques sur le rythme, 




avant de descendre vers la réunion où étions peu nombreux, réunion pour chercher quel mode de lutte est possible pour que ne devienne pas une habitude le dernier jugement en appel à Nîmes qui a reconnu que le jeune est indubitablement mineur mais que l’Ase et donc le Département peuvent ne pas intervenir puisque Rosmerta est là… En ce qyu me concerne ce sera : être avenue de la Trillade mercredi à 15 heures 30 avec (chic) une de mes boites de masques.



Et s’il tombait encore quelques gouttes quand suis repartie, j’ai vu la lumière amorcer son retour au fil de mes pas.




Pour finir ce  jour, parce que lorsque j’ai ouvert « Haut Mal et autres lancers » de Michel Leiris (chez  Poésie/Gallimard) il était là parmi d’autres brefs, ce poème


Transmutation


Au creuset de ma tête

où kilos et kilos de souvenirs font un bruit de feuilles sèches

Dès que la forme jaillit

Je sens couler de l’or.


Brigetoun : si seulement… sourire.

Et  tout ce mardi devrait être une éclaircie.

6 commentaires:

Arlette A a dit…

Petite pluie d'été qui réjouit les plantes et ouvre l'esprit et le cœur..une ouverture
Jean me parle souvent de ce bombardement à St Ruff et des amis et leur maison pulvérisée

Brigetoun a dit…

oui ça a été assez terrible... la joe de la libération ourlée d'ombre

j'avoue que les tros heures trempée en train de tenter de sécher que j'ai subi hier et où je sentais le chien mouillé rhumatisant m'en serais un tantunet passé (sourire)

Dominique Hasselmann a dit…

Le Haut Mal qui ronge la planète n'est pas encore prêt de se dissiper… :-(

Brigetoun a dit…

oui et il s'est aggravé depuis Leiris

mémoire du silence a dit…

... et la lumière fut ...
qu'en restera-t-il ?

Brigetoun a dit…

juste après : la nuit - ce matin lumière sous tulle blanc/gris