Pluie du matin et dans un moment de répit (qui s’est prolongé en absence de lumière mais sans que le ciel continue à nous pleurer dessus) un nettoyage rapide de la cour et la contemplation ravie de la force de l’olivier mort, grillé, qui confirme avec énergie cette année son désir de reprendre vie. Continué mon nouveau texte pour le prologue.. assez longuement, mis en pause avec l’idée que m’étais laissée emporter et qu’il serait bon de reprendre à zéro (pas certaine et puis ça dépendra de la survie de l’iMac)
Vers quinze heures trente m’en aller dans l’absence de lumière, guettant avec espoir que se confirme sa velléité de percer, avançant à travers les groupes souriants avec l’arrogance des sacs siglés pendant aux bras à travers une affluence insouciante et acheteuse, vers le haut du cours Jean Jaurès, accueillie par une percée en bleu,
un bel éclairage sur l’errance des groupes, la lente constitution de ce qui me semblait devoir être un trop petit cortège, la petite vieille consciente d’incarner fort mal l’avenir radieux du pays errant, rencontrant une gente et belle poétesse, ahurie d’être reconnue, retrouvant des amies de Rosmerta, eu nouvelles de la réunion à laquelle n’a pas assisté, échangé bisous,
Vu se constituer peu à peu le cortège et m’y insérer, trop occupée à parler et regarder pour prendre photos (enfin un peu tout de même et trouvant un être gigantesque perché sur un plot qui s’est appliqué à prendre deux photos qu’il trouvait mauvaises à tort à mon avis), regretté de ne pas avoir pris ma vieille canne pour accompagner les claquements de main, gueulé du yaourt faute de comprendre les slogans, piétiné durant les arrêts, reperdu amies et les ai retrouvées etc..
Un très long moment devant la mairie, discussions, slogans que n’entendais pas, vu arriver les groupes suivants.. ai déserté un peu avant la fin du regroupement pour aller acheter des crevettes pour mon dîner…
et puis émotions devant les fantaisies de l’iMac qui s’est arrêté deux fois, a repris vie, s’est bloqué, est redevenu noir, a fini au bout d’une dizaine de tentatives, au moment où je m’habituais à l’idée d’une déconnection définitive, par se réveiller, retrouver ses fonctions… il faudrait que je trouve une solution pour le remplacer, mais sacrée petite vieille pense cela maintenant avec le détachement tranquille de celle qui refuse de prendre conscience.
8 commentaires:
Comme dirait notre bien-aimé Président : "les écrans…", voilà le véritable ennemi ! Il faudrait ne plus jamais l'apercevoir les occupant…
:_: :_: :_:
Devant tout ces bouleversements ...un pas devant l'autre juste avancer ,je crois surtout avec les ans sur les épaules ..petite chanson connue
faudrait en changer (de président, d'écran, de constitution) mais ça n'a rien de facile... courage à vous P
Dominique moi je ne mevois pas les occupant.. il existe c'est bien assez
Arlette le fait est que j'incarnais asez mal le futur radieux (on en a plaisanté ça aidait)
Piero pas facile surtout quan on refuse d'ajouter du soucis personnel au soucis général... suis pas sérieuse, ça ne me va pas
Très imagée cette histoire de vieille canne pour accompagner les claquements de mains. Nous n’irons pas jusqu’à demander un « avenir radieux « mais juste un avenir porteur d’espoir où par exemple Rosmerta trouvera sa place.
Romerta a sa place... mais rude sera la bataille pour que les autorités en lui en attribue pas une autre (voie de garage provisoire et gratuite, avant refus)
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