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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, juin 24, 2024

Quelques pas dans les expositions de la Collection Lambert

 



Tri, housses et grandes boites de rangement maniées, un peu de repassage et un tas en attente, une bonne dose de fatigue pour la matinée et après un petit sieston départ en belle lumière et dans solides bourrasques de vent 



vers la Collection Lambert pour les premières expositions de son nouveau Directeur. Ramené trop de photos loupées ou non renseignées ou non,



Vais en rester, à la principale « Alchimie de la rencontre » destinée à durer jusqu’à début janvier mas avec des modifications… ou du moins à une partie de la principale, en commençant sagement comme l’ai fait même si j’étais attirée par la salle en façade sur laquelle ouvre le vestibule, salle qui contenait une très belle oeuvre de Kiefer que ne connaissais pas, qui était une des raisons de ma visite et à laquelle j’arriverai demain ou après-demain, par les premières salles, au premier étage, ouvrant sur la cour.

Une collection d’art contemporain est avant tout la promesse d’une découverte dans la permanence, d’un enchantement sans cesse renouvelé et partagé à travers des rencontres. Sept mois durant, le programme d’expositions Alchimie de la rencontre propose une nouvelle présentation des œuvres de la Collection Lambert dans la totalité des deux hôtels particuliers du 18ème siècle.

Comme les cases d’un jeu de l’oie, chaque salle du musée portera en elle une caractéristique forte, évoquant les riches heures de cette institution hors normes. Dans cet agencement ludique, les œuvres de différentes époques et natures se rencontrent à travers leurs liens avec la poésie, la littérature et l’histoire de l’art. Parmi ce bouillonnement de références, de livres, de fictions et de souvenirs personnels, quelques objets mystérieux provenant des musées voisins ou empruntés à des collections amies seront également présenté

Et comme suis paresseuse et qu’ils étaient bien faits je recopie les panneaux donnant la philosophie ou le thème de chaque salle, 

en commençant donc par



avec la « marotte Yvon lambert » de Combas



une carte politique du monde de Marcel Broodhaers



des aquarelles de Richard Tuttle



un fragment du manuscrit « Non multa sed multem » de Barthes -- 1978



deux oeuvres de Cy Twombly (la seconde : Sperlonga, collage de morceaux de papiers déchirés et de dessins aux crayons de couleur - 1959)



et, de Lawrence Weiner « Presque mieux que les autres - à fripon, fripon & demi » de 2012 (lettres adhésives sur tableau d’écolier.


Pour la seconde :



le manuscrit de Jean-Hubert Gaillot



et bien entendu des oeuvres de Cy Twombly.



Dans la dernière des salles en façade, avant un sas occupé par une vidéo certainement  intéressante à bien des égards mais que j’ai snobée, a été recréée une installation de Richard Long de 1969.


Pour la galerie en façade dans la lumière de laquelle on émerge de l’espace noir pour vidéo sombre je recopie le début de la note d’intention titrée « Qui arrive à la prison doit traverser une averse de lumière »

« Si des artistes expriment parfois leur fascination pour l’enfermement, l’incarcération, c’est probablement que l’échappée de l’esprit, le recours impérieux à un imaginaire poétique, à chercher son ailleurs dans une lumière intérieure , est un trait commun avec la figure du prisonnier. On se souviendra que le philosophe Bernard Stiegler s’est éveillé à la pensée par sa rencontre avec Jacques Derida lors de visites à la prison Saint-Michel de Toulouse dont Nicolas Daubanes fait d’ailleurs une représentation en poudre noire. Comme un écrin noir qui enveloppe l’installation iridescente de Miroslaw Barka (laquelle mise à mal par le vent de la cour de la prison Saint Anne puis de la cour de la Collection Lamberta a dû être reconstituée et privilégiera désormais l’intérieur selon un gardien - note brigetounienne) les oeuvres montrent une lumière intérieure, qu’elle soit avalée dans un geste de fakir par Damir Ocko ou bien qu’elle vienne caresser les pétales d’une orchidée dans la chambre du Priary Hopstial de Londres où Nan Goldin est isolée … » (qu’elle me pardonne mon intrusion)



avec donc, outre les serpentins de Miroslaw Barka, Damir Ocko (photographie, découpage et collage)




Idris Khan « La Fin du temps » impression numérique sur papier



mon intrusion et celle d’un reflet sur Nan Goldin



de Nicolas Daubanes, sur le mur du fond « la prison Saint-Michel de Toulouse » dessin mural à la poudre d’acier aimanté



et, de Markus Schönwald « Maka » (2011)

Et j’en resterai là… me demande si vais avoir la force et un minuscule reste d’obéissance dans mes fichues mains pour tenter le #4 de l’atelier de François Bon (le sujet du 5 doit être sorti)

Etant donné la quasi disparition de lecteurs de Paumée, me demande si vais continuer (quoique… l’esprit de contradiction)


PS  de onze heures. le sujet du #5 est là mais ne le regarde pas ce soir. Le #4 est fait et j'en ai un peu honte ou davantage.





6 commentaires:

Arlette A a dit…

Vais y revenir plus longuement ...le temps des vacances espace les visites sur ton site cela ne veut pas dire abandon Bonne Suite et Merci pour cet intéressant reportage

Brigetoun a dit…

et c'est loin d'etre fini... d'autant que j'essaie de le faire pour moi
mais avec tant de choses en retard, Rosmerta qui me sollicite un peu (beauciyo moins que que es autres, l'ambiance dont ne oeut me détacher car le plus important) l'atelier FB et le festival qui commence samedi prochain pour moi, plus caprices carcasse et appareils photos et ordi (rions) caus pêtre d'un égoïsme involontaire mais forcé..
et grand merci pour ton passage (même silencieux je pense à toi à la Mitre et la campagne)

Dominique Hasselmann a dit…

Ce dessin de prison aurait été préempté par un envoyé de Bardella. :-)

Brigetoun a dit…

pas beoin de lui Dominique le ou les gouvernements suffisait

mémoire du silence a dit…

aime beaucoup le travail de Richard Tuttle et Cy Twombly

Brigetoun a dit…

surtout Cy Twombly (à vrai dire il est tellement "dans ses meubles" avec quelques autres chez Lambert que outre la qualité s'ajoute pour moi une petite touche d'amitié familière (rire)