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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juin 05, 2024

Un jour bleu et un poème

 


Une belle journée, un air bleu et doux, un matin où ne m’aimais pas, où me sentais laide petite chose point à la hauteur, où j’ai promené mon blues intérieur qui me cachait la beauté que je savais là, qui m’a fait prendre photos sans but autre que ponctuer mes arrêts/réflexion ou tentative de réflexion, 




sauf en passant par la rue Viala où j’ai accompagné mon impatience habituelle que le cirque olympique passe par Avignon et qu’enfin cet affreux écriteau lumineux disparaisse, de l’incertitude où nous étions encore quant à la forme de manifestation que Rosmerta opposerait à ceux qui veulent le transformer en asile gratuit pour les mineurs reconnus comme tels par le Tribunal d’Avignon et en appel par celui de Nîmes mais que le département ne veut prendre en charge (rendant ainsi impossible de mettre à l’abri  les nouveaux arrivants que l’Ase renvoie à la rue jusqu’à ce que la vérification de minorité se fasse on ne sait trop comment).




Jour où, enregistrant en rentrant les cinq photos ramenées je me suis interrogée sur le sens que l’on pourrait trouver à cet amour des lanternes sans trouver de réponse satisfaisante… pas plus que ne trouvais la moindre idée pour traiter la seconde proposition de la boucle 3 de l’atelier de François Bon ni la moindre velléité de me confronter aux mots.


Finalement un campement (sans moi, ils sont déjà dix et j’ai réalisé que ne pouvais pas, surtout aussi loin) est organisé depuis ce soir devant le local de l’Ase et non à côté de l’antre devant le Conseil Général) j’y passerai certainement tôt jeudi matin, au reste on verra selon forces et le nombre de volontaires.


Puisque printemps il y a et puisqu’envie avais de continuer à parer Paumée d’un poème, je choisis les deux premières strophes d’une chanson de Marcabru (avant que cela devienne nettement moins charmant et convenable, Marcabru est ainsi) dans la traduction de J.M.L. Dejeanne


Au  souffle du doux zéphyr 

que Dieu nous envoie je ne sais d'où, 

j'ai le cœur rassasié de joie 

devant la douce fraîcheur, 

quand les prés sont vermeils et jaunes



J'aime quand les monts sont ombreux

et que les oiseaux sous la verdure 

mêlent leurs cris à leurs chants, 

et quand chacun, avec la voix qu'il a, 

réjouit son pareil en son nid

5 commentaires:

Arlette A a dit…

La dernière phrase de ton poème est ta dédicace du jour .."chacun avec la voix qu'il a."..
courage à Toi

Brigetoun a dit…

oh moi n'en ai pas (tant mieux : pas besoin, sourire)
merci Arlette

Dominique Hasselmann a dit…

Marcabru, cela me rappelle un critique de cinéma (Pierre) au "Masque et la Plume" sur France Inter, avant que cette émission ne change hélas de présentateur et soit précédée, la privant de quelques minutes, des pénibles "Petits bateaux"… ;-(

Brigetoun a dit…

oui, la bonne époique Dominioque, me souviens de lui

Arlette A a dit…

Oui maintenant me souviens Merci