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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juillet 18, 2024

Festival — jour 19 - deux cloîtres

 


Réveil tout doux sans avoir vraiment envie de plus… voir. Sur le programme du Festival qu’a lieu une rencontre à 12 heures 30 une rencontre  dont le nom éveille un tantinet mon crâne engourdi « Théâtre de haine et théâtre de paix » . Appareil en main et curiosité en crâne m’en suis allée après un regard sur l’amoncellement de bidules à repasser…

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vers le Cloître Saint Louis moins bondé que la veille. Trouver place sur un banc dur au premier rang et écouter avec un intérêt modéré par le fait de deviner en gros chaque phrase qui va être prononcée et avec laquelle suis peu ou prou d’accord à la fin de la matinale du « Café des idées » : « les Assises de la diversité - (Re)penser la diversité à l’aune de l’intersectionnalité »




Voir arriver et s’installer un représentant de la LICRA (en fait Alain Blum que je l’avoue je ne connaissais pas) et Delphine Horvileur, réaliser que sous ce titre il fallait lire (comme je l’aurais su en cliquant) une interrogation à deux « sur l’émergence et le rétablissement d’un dialogue qui dépasse les situations de conflit ». J’ai grand respect pour elle et ses prises de parole me réjouissent mais ce n’était guère une découverte… 



et un peu après une heure m’en suis allée, faisant un léger détour sur le chemin du retour pour marcher un peu trouver deux fleurs à photographier square Agricol Perdiguier et acheter le Canard.


Déjeuner tard, siester lourdement (deviens comme un bébé) essayer de deviner où nous en sommes dans les tract tiens ne tenant pas compte de la certitude d’une motion de censure si la gauche propose à Macron un premier ministre bien radical (au lieu d’en trouver un ferme mais acceptable | et ce soir je crois comprendre que chic ils se sont mis d’accord pour présenter au perchoir le cher André Chassaigne) et si celui-ci par jeu fait appel à lui pour un bref tout de piste… regarder avec regret les spectacles du in qui restent mais pour lesquels ne pourrais avoir de place, me perdre parmi mes nombreux désirs dans le off, 



et finalement en rester à ma réservation pour l’avant dernière séance du « souffle » (les lectures organisées par les théâtres permanents dans le cloître Benoît XII et reprendre chemin du Palais patienter en piapiatant, voir le garçon derrière son ordinateur me tendre mon billet avant que je me nomme (c’était le jour de la proposition du Théâtre des Halles)



Avancer sous l’échafaudage de la Cour d’honneur en m’interdisant d’avoir un remord pour ma désertion de cette nuit et attendre que le cloître se remplisse et que vienne pour Alexandra Timàr le moment de présenter « Des femmes qui nagent » de Pauline Peyrade 

Marilyn Monroe, Romy Schneider, Barbara Loden, Chantal Akerman, Delphine Seyrig, Noaomi Kawase, Julia Ducournau, Karidja Touré, Sigourney Weaver, Leïla Kilani, Kelly Reichardt... Elles sont plus d’une centaine à traverser cet ambitieux projet d’écriture mené par Pauline Peyrade. Elles composent un portrait d’une femme aux mille facettes. 

Hommage sororal aux actrices mythiques et aux réalisatrices de cinéma, Des femmes qui nagent nous renvoie le reflet de femmes puissantes et multiples, créatrices de leur vie autant que de leur art. 

« Elles surgissent par associations, par fractures, pour brosser par touches un portrait pluriel, un parcours diffracté qui raconte les actrices et interroge leurs places dans nos imaginaires et dans nos fictions. » Pauline Peyrade


et les actrices du Collectif  Le bleu d’Armand qui se sont passé la parole pour ce texte à la fois jubilatoire, parfois terrible, toujours fort. 



Mais même si me sens une piètre festivalière, j’ai abandonné l’idée qui m’était venue de ressortir à 22 heures pour aller saluer le Québec au Théâtre des Doms chez les Belges…suis moulue par si peu.


2 commentaires:

Arlette A a dit…

Si peu??oh oh c'est peu.de le dire ..et la chaleur en plein midi aussi
Aime les mille facettes de la femme que tu as écouté

Brigetoun a dit…

vrailent pas à la hauteur des festivaliers et festivalières qui voient truis ou uatre spectacles par jour (pendant moins longtemps il est vrai)