commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, août 27, 2024

Avignon intra et extra muros… et pourtant…

 


Matin

Les jeux de ces verts
ceux qui commence à virer
ceux qui perdurent
ceux qui ne céderont pas,
dans les jeux de lumière




Fin d’après-midi sur les allées de l’Oulle pour quelques légumes et fruits venant de l’environ proche (mini et longues aubergines comme des doigts courbés, mini concombres, butternut, mini oignons blancs) ou de Cavaillon (un kilo de pommes Gala qui vantaient à mes yeux leur fermeté et leur jus, un kilo de poires Guyot, un très gros pot de purée de Gala le tout bio et avec le sourire du marchand) parmi les rares étals qui s’entêtent,




dans le bleu profond et le bon vent qui ne pouvait rien contre moi au retour avec le grand sac plein en paille tressée pendu à mon épaule lequel par contre risquait de me faire perdre l’équilibre.




Pour revenir à l’atelier d'été du tiers.livre de François Bon, j’en arrive au #14 


Et pourtant…


« Et pourtant…  » il l’a dit avec un air dont tu ne sais s’il est  ironique ou s’il veut exprimer son adhésion à tes critiques, ta description de la situation.

« Et pourtant… » tu n’oses lui lancer un « quoi ? » énervé mais tu te retiens, tu laisses le silence s’installer et tu souris au bout d’un moment, attendant de voir comment il renouera  la conversation.

« Et pourtant… » combien de fois, avoue-le, tu t’es débarrassé par ces deux mots, assénés d'une voix brève, le « tant » claquant comme un point final adouci au mieux d’un accord évasif, avant de rebondir,  si un silence s’installe, avec une réserve sur ce qui était dit.

« Et pourtant… » prononcé comme une caresse, la dernière syllabe remontant légèrement comme pour une chanson, cela peut-être une invitation à ce qu’un apaisement advienne, une consolation qui s’excuse d’être impuissante.

« Et pourtant… » une ouverture sur un autre possible, oui, c’est cela, certainement cela… tu agrandis ton sourire, tu lui demandes pardon en toi même d’avoir attendu quelque chose de lui, tu dis presque dans un murmure « oui » et d’une voix plus forte, presqu’allègre pour signifier que sa réponse sera joyeuse, tu lui demandes « et toi ? Tu ne me dis rien de toi… »

7 commentaires:

Arlette A a dit…

Le temps est venu ,cest juste des changements imperceptible des feuillages Le tilleul en bas à déjà lesfeuilles jaunes
Tu joues "pour un oui pour un non" de Nathalie Sarraute 🤣🤣

Arlette A a dit…

Les fautes gambadent désolée

jeandler a dit…

Le vent les emporte.

Dominique Hasselmann a dit…

Et pour temps, orage politique (pas une surprise, hélas)…

Brigetoun a dit…

elle était le point de départ bien entendu

Brigetoun a dit…

tu ne feras jamais autant de fautes que moi, une des raisons qui font que suis tentée d'arrêter (parfois deux ou trois minutes sur un mot)

Brigetoun a dit…

et qui ne va faire qu'empirer jusqu'à ce que du pays ne soit que cendres puantes