Réveil dans le gris
Encore une fois, navrée,
désir de couleurs,
s’en aller vers le marché…
marcher sans autre besoin
et revenir avec un pochon de mini-courgettes, un maquereau, une petite bruyère, des sourires et deux brèves rencontres d’amis.
Jour couci-couça, dans l’attente de partir, à l’orée de la nuit, à huit heures moins dis, marchant lentement malgré la petite pluie fine pour ne pas être trs en avance une fois de plus, vers le Théâtre des Halles
pour assister, dans le cadre de la semaine italienne, à « M. un amour suprême » — texte, interprétation et mise en scène Gustavo Giacosa, dont j’avais beaucoup aimé « Nannetti, le colonel astral » vu pendant de Festival.
Gustavo Giacosa dessine sur scène un nouveau portrait, celui de Melina Riccio, dite M., une femme guidée par une mission, celle de reconstruire le Paradis sur Terre.
M., par ses interventions artistiques dans les villes où elle passe – chansons, poésie, graffiti, broderies – espère sauver la nature et l’humanité de la destruction. Elle veut « recoudre le monde ».
Gustavo Giacosa a recueilli et archivé pas-à-pas les traces fragiles laissées par cette artiste d’art brut pour en faire un spectacle librement inspiré de leur rencontre et de leur relation. (texte de la présentation sur le site du théâtre, d’où provient également la photo de Philippe de Pierpont qui a collaboré à la dramaturgie et à la mise en scène. La musique originale, interprétée sur scène, est de Fausto Ferraiuolo et les lumières de Bertrand Blayo)
Bon programme, n'est-il pas ? Sauf qu'en arrivant vers huit heures quinze en avance légère sur les huit heures trente que j'avais en tête (en souvenir de l'horaires du Figuier Pourpre ?) ai trouvé la porte du jadin fermée... le spectacle était à huit heures et m'en suis donc revenue, riant de ma sottise grande.
8 commentaires:
Mieux vaut en rire n'est-ce pas !!!
Le programme était alléchant cependant ;-)
hé oui ! mais je décide d'être indulgente avec moi ou résignée (et ramenée à un peu plus d'attention)
Ainsi, vous avez pu imaginer ce qu'il y avait à voir et à entendre : vous êtes devenue metteuse en scène ! ;-)
exactement Dominique
Ou quand l’avance devient retard, une occasion pour relire Jean de La Fontaine : « rien ne sert de courir, il faut partir à point ».
et vous me rappelez mon rire d'hier soir
Dommage, le monde attendra comme il le fait depuis longtemps pour être recousu.
merci Pierre, en attendant faut que je file
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