Le trente octobre
dans la tiédeur bleue de l’air,
comme un printemps roux..
les hommes toujours pressés
pensaient au coeur de l’hiver.
Revenant de ma trop courte marche avec le Canard ai pris dans la niche à courrier le Monde Diplomatique que je laisse dormir jusqu’à vendredi
et une grande enveloppe que j’ai ouverte pour découvrir « les sentiers du chaos », le recueil de Laurent Margantain rassemblant poèmes, dessins et photos que j’ai feuilleté et savouré dans l’après-mdi, retrouvant ou découvrant
Pour vous en donner un échantillon (sans pouvoir respecter, blogger ne le veut, la mise en page) je l’ouvre sur une des pages de « Dans la forêt de la Providence », le dernier des poèmes réunis :
« avancer
sans nom
sur ce sentier
sans nom
énorme branche
d’un tamarinier
brisée par un cyclone récent
couchée en travers du chemin
morte ou endormie
chaos de blocs
de basalte ouvrant
le chemin
vestiges de très anciennes
éruptions volcaniques… »
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