Le trente octobre
dans la tiédeur bleue de l’air,
comme un printemps roux..
les hommes toujours pressés
pensaient au coeur de l’hiver.
Revenant de ma trop courte marche avec le Canard ai pris dans la niche à courrier le Monde Diplomatique que je laisse dormir jusqu’à vendredi
et une grande enveloppe que j’ai ouverte pour découvrir « les sentiers du chaos », le recueil de Laurent Margantain rassemblant poèmes, dessins et photos que j’ai feuilleté et savouré dans l’après-mdi, retrouvant ou découvrant
Pour vous en donner un échantillon (sans pouvoir respecter, blogger ne le veut, la mise en page) je l’ouvre sur une des pages de « Dans la forêt de la Providence », le dernier des poèmes réunis :
« avancer
sans nom
sur ce sentier
sans nom
énorme branche
d’un tamarinier
brisée par un cyclone récent
couchée en travers du chemin
morte ou endormie
chaos de blocs
de basalte ouvrant
le chemin
vestiges de très anciennes
éruptions volcaniques… »
6 commentaires:
La feuille me rappelle ma première leçon de dessin
La professeur voulait nous apprendre le ponçage
pas si facile amie (que je crois deviner)
Élaguer les arbres… alors que la nature s'en charge violemment… :-)
ils n'élaguent pas les platane ils y accrcochent les pompons dorés et argentés (les étoiles) des fêtes de fin d'année
beauté de la photo n°2 ...
comme un accompagnement
comme une conversation
un cheminement à deux
et merci pour le partage de ce beau poème
moi qui la trouvait loupée ! merci Maria
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