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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, novembre 19, 2024

Ciel variable et croisés du nord

 


Blanc taché de bleu,

bleu souillé, envahi, nu,

Un ciel capricieux

et lumière trop douce

Leur oppose un peu de vert




Et pour mettre un peu de verdeur de langue copie des passages de la première partie de La chanson de la croisade albigeoise et la langue rude du chanoine, son rédacteur (la seconde partie est d’un clerc méridional et l’optique diamétralement opposée) avec toute sa hargne de tenant des barons du nord (qu’avec mesure je ne qualifie pas de voleurs) et de l’évêque de Bordeaux et de l’abbé de Citeaux,  quand il parle de bourgeois de Toulouse (conquise) avec une relative mesure due à leur relative richesse 

« Les bourgeois de Toulouse et les gens du faubourg

tous les jours que Dieu fait palabrent, se disputent

échafaudent, commentent. Mais ces pue-de-la-gueule

font du vent, rien de plus…

Ces pourris mal croyants… » mais zut je ne retrouve pas les plus charmantes épithètes repérées cette nuit. Alors juste pour réveiller ma bille contre ces preneurs de fiefs, la fin du récit de la prise de Lavaur

« Ben quatre-cens eretges del lignage putnai

Quatre cents fils de putes, hérétiques fieffés

sont conduits au bûcher. Tous brulent comme des torches.

Quatre-vingts chevaliers (Aimeri est du nombre)

sont pendus, pieds ballants, de-ci de-là aux poutres

Dame Giraude, hurlante, est jetée dans un puits.
Un tombereau de pierres ensevelit son corps…. »

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