Blanc taché de bleu,
bleu souillé, envahi, nu,
Un ciel capricieux
et lumière trop douce
Leur oppose un peu de vert
Et pour mettre un peu de verdeur de langue copie des passages de la première partie de La chanson de la croisade albigeoise et la langue rude du chanoine, son rédacteur (la seconde partie est d’un clerc méridional et l’optique diamétralement opposée) avec toute sa hargne de tenant des barons du nord (qu’avec mesure je ne qualifie pas de voleurs) et de l’évêque de Bordeaux et de l’abbé de Citeaux, quand il parle de bourgeois de Toulouse (conquise) avec une relative mesure due à leur relative richesse
« Les bourgeois de Toulouse et les gens du faubourg
tous les jours que Dieu fait palabrent, se disputent
échafaudent, commentent. Mais ces pue-de-la-gueule
font du vent, rien de plus…
Ces pourris mal croyants… » mais zut je ne retrouve pas les plus charmantes épithètes repérées cette nuit. Alors juste pour réveiller ma bille contre ces preneurs de fiefs, la fin du récit de la prise de Lavaur
« Ben quatre-cens eretges del lignage putnai
Quatre cents fils de putes, hérétiques fieffés
sont conduits au bûcher. Tous brulent comme des torches.
Quatre-vingts chevaliers (Aimeri est du nombre)
sont pendus, pieds ballants, de-ci de-là aux poutres
Dame Giraude, hurlante, est jetée dans un puits.
Un tombereau de pierres ensevelit son corps…. »
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