28 décembre 2024 un peu de tout et lumières dans la nuit

 

Matin où garder le cap vers la raison faute d’autre but bien net entre petites urgences et désir de lenteur…  trajet dans froidure qui en fin de matinée se dégourdissait légèrement… 

embrouillamini d’intérets, de pensées, d’actions qui dura peu ou prou sans que me sente coupable jusqu’à la tombée de la nuit…

Ai ajouté gros cardigan sur gros chandail, endossé doudoune, enfoncé béret, mis des gants en sachant que je ne les mettrai pas et risquerai de les perdre, pris appareil photo en pensant que j’aurais dû penser à recharger le meilleur presque sauvé des vieux qui demande une prière avant chaque photo mais serait sans doute  plus adapté (zoom) et m’en suis allée franchir difficultueusement le bouchon de corps humains de toutes tailles  et tous sexes qui tentait de franchir la poterne, avancer plus librement le rempart franchi et me poster en équilibre plus ou moins stable à mi-chemin du terme plein vaguement herbu nous séparant du fleuve et puis attendre que le noir se fasse complet, qu’une musique naisse, que des bruits d’éclatement montent sans rien donner, que des feux de Bengale dansent au sommet des crânes devant moi et que le feu d’artifice commence

et alors appuyer sur bouton ne sachant si les photos étaient prises mais certaine qu’elles étaient mauvaises 

(et ce fut le cas… me restent les moins mauvaises que je pose ici en témoignage, et puis renoncer, privilégier mes yeux et les oh des enfants (ou adultes), ranger appareil au fond du sac, reculer  jusqu’au macadam et jouir d’une stabilité meilleure et d’une très bonne vue sur le spectacle qui devenait de plus en plus beau, étendu, varié (désolée n’en ai pas d’image) avant de rentrer par la grande porte d’accès plus aisé..