Second réveil tardif, jambes sorties du lit, redressement sans douleur, lavage cheveux, pain pas terrible mais confiture de rhubarbe, vaquer lentement et parcourir internet en cherchant idées pour trois histoires fausses et une rectification à propos d’une femme (pour le #6 de l’atelier de François Bon) — batailler avec mes mains, les idées qui changeaient, la tenue presque satisfaisante du texte pendant une heure et demi pour écrire le tout, et comme il était presque six heures, que es cheveux étaient à peu près secs faire une queue de cheval, enfourner sous béret, endosser doudoune grise, laisser reposer texte et m'en aller
parce que Dominique H m’avait conseillé douceurs, parce que suis gourmande et que je m’accorde de temps en temps de vraies douceurs de qualité, même si n’ai plus Dalloyau ni le confiseur de la rue de la Bourse (Legrand viens de le vérifier) ni Dalloyau ou Fouquet rue François 1er les jours vraiment fastes pour le chocolat, parce que j’avais vu que pendant quatre jours la Cour d’honneur du Palais était en accès libre pour « une forêt de sapins scintillants, ainsi qu’un marché de Noël autour des gourmandises traditionnelles : confiseries, chocolat chaud, vin chaud, huile d’olive, brioches, chocolats… » et que j’avais pensé ce matin que ce serait une bonne fin pour mon dimanche.
Seulement ne m’étais pas méfiée et quand suis arrivé au coin de la place de l’horloge j’ai été passablement découragée (je déteste faire la queue) et j’ai tourné bride…
Pour marcher un peu et vous si ne trouvais pas quelque chose m’en suis allée vers le marché des commerçants place Saint Jean le Vieux…
bon n’étais guère tentée mais assez réjouie par le plaisir des familles et groupes et comme les quelques baraques offrant autre chose que des bimbeloteries, du vin chaud ou de la charcuterie ne faisaient pas d’affaire ai acheté un morceau de pain d’épices à une gentille bonne femme un peu dépitée
et j’ai pris le chemin de retour, constatant que mon chocolatier préféré « le Palet noir » était ouvert et le suis offert avec petit sentiment de culpabilité cent grammes de chardons, des pâtes de fruit, des bouchons pralinés feuilletés, un sac de truffes au chocolat noir parfumé à l’huile d’olive et un ballotin de ganaches au chocolat 90°, au fenouil, à l’huile d’olive, aux baies roses, au gingembre, au café et à je ne sais plus quoi, une belle petite provision pour mes soirs à venir.
Rentrée, relu et mis en ligne mon bidule pour l’atelier, lu quelques contributions, écrit ceci et m’apprête à finir de relire, avec un plaisir renouvelé, « L’inquisitoire » de Pinget que je n’avais pas lu depuis environ trente cinq ans et que j’ai sorti d’un rayonnage il y a quelques jours en rangeant « La vie mode d’emploi ».
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