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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, février 08, 2025

Ville humide et suite de Flux

 


Le bleu s’est voilé

et entre deux averses

je m’en suis allée

pour une courte marche.

Trouvé en rentrant Fragments




à ajouter aux souvenirs d’une fleur, de quelques oeuvres de Thierry France-Pey, de miroirs de sorcière rencontré en chemin, des fragments beaux et tristes (sous le titre de Lisières, venus de Laurent Margantin l’ami de l’île lointaine…



Me suis assise devant l’ordinateur avec iPhoto et j’ai entrepris d’enregistrer et de légender ici les heures captées au deuxième étage du Cloître Saint Louis




Avec, à côté de l’entrée dans la salle, une gouache et aquarelle « Le jardin du Paradis » de Mahtab « J'admire au plus profond de moi les maîtres de la renaissance, ainsi que les grands miniaturistes Iraniens »



et, presqu’en face, à cet de la première arcade sur la grande salle, une petite huile sur papier d’U-Got « L’objectif fixé par Avignon Ateliers d’Artistes pour l’exposition Flux 65 était d’évoquer l’énergie, le déplacement, le mouvement amplifié par le nombre Afin d’illustrer au plus près cette proposition, j’ai imaginé une grande vague de météorites déferlant du fin fond de la galaxie tel un tsunami »



En avançant toujours dans le couloir, les couleurs et la facture de « La planche de salut » (laque glycérophtalique) de -Durdica… ai trouvé dans un article de Jeanine Rivais « …chaque fois… une œuvre de longue haleine, chaque plage où elle a déposé la laque devant sécher pendant vingt-quatre heures, avant de pouvoir poser celle qui lui sera contiguë. Chaque création nécessitant ainsi plusieurs semaines d'un travail de patience !… »



et, de Béatrice Lemercier un diptyque « Murmuration » (encre, gaufrage) « Un geste, comme une écriture, qui me permet de m’exprimer sans mot, dans le silence. Face à ma feuille de papier tout se joue dans l’instant présent, parfois avec un thème en tête, que j’essaie de décliner sur différents formats, de diverses manières… »



« Jours noirs, nuits blanches «  de Maya « Je travaille à partir de papiers de magazines que je déchire, froisse, décolore, détrempe, peins, triture, ou de papiers de calligraphie que je trempe dans des encres opaques ou transparentes.

Mes supports sont des toiles que je tends et peins à l’acrylique ou avec des pigments, des papiers que je fabrique, des plaques de métal rouillé, du bois marouflé… »



entrant dans la grande salle, plaisir de trouver un mur occupé par des petits dessins d’ Amélie Joos, souvent rencontrés dans les expositions de groupe avignonnaise (dégringolez un peu sur son blog pour le plaisir malicieux de sa vision) née en Allemagne,  vit et travaille à Avignon



J’ai aimé, dans la salle, l’envol solide de « volée 3 » (terre cuite patinée) de Joël Lemercier - « On peut considérer qu’il y a trois types de sculpteurs : le modeleur, le tailleur et l’assembleur. Le modeleur construit son monde autour de lui à partir d’un noyau d’argile. Le tailleur va chercher ce qu’il y a à l’intérieur, il doit «creuser la question».  L’assembleur réunit dans une nouvelle architecture, les morceaux au départ éparpillés. Ces démarches se complètent comme les phases d’une respiration:  l’inspire et l’expire, vers l’intérieur, vers l’extérieur. Le souffle vital.

Pour réaliser mes créations je mets en oeuvre ces trois mouvements, veillant avant tout à la simplicité des formes, à la précision des lignes. C’est une recherche, un travail pour tenter de se rapprocher un petit peu de cette réflexion de Constantin Brancusi : «Ce n’est pas l’oiseau que je sculpte, mais le vol….»



de Danièle Fabre, une aquarelle « El pueblo unido jamas sera vincido » - « Patiemment, avec humilité, j’ai apprivoisé l’aquarelle en autodidacte depuis de longues années. Le jeu de l’eau, la douceur et la force possibles de ses pigments, m’ont aidée à aller vers une peinture que j’espère être empreinte d’émotion, d’humanité. Je peins des sujets qui me touchent pour ce que j’ai à dire de leur histoire et de l’écho qu’elle a en moi, j’ai besoin d’avoir une intimité certaine avec eux, quelque chose en commun.

Comme beaucoup d’artiste je crée dans la solitude exquise et assumée de mon atelier dans ces moments-là, mais pour autant les échos du monde y entrent et influencent parfois ma peinture… »



entre deux fenêtres une très grande terre cuite de Béatrice Gillmann  « Emergence » sur laquelle (l’auteur) n’ai trouvé aucun renseignement



à côté,  « Pontos » photo graphique de Marie-Noelle Tourtet dans laquelle ai mis un moment pour trouver le visage dont me parlait l’artiste de garde - « L’usage de la photographie permet de prélever un élément particulier de l’environnement ou du prétexte choisi, un élément retenu parce qu’il s’inscrit ou résiste avec évidence au propos que je suis amenée à élaborer. Il déclenche alors de la matière à dessiner qui revisite l

À partir de prises de vue, renvoyant à une intervention graphique, interrogeant le paysage dans ses limites, sa topographie, sa littérature, ses repères historiques et actuels »



suis passée du plaisir distrait à un intérêt joyeux avec « Supper-flux » boites de carton sérigraphiées  supportant un tout petit personnage-oiseau de B2D2 (ou Daniel Benguigui)



Étendue au sol à côté d’une fenêtre une « Ophélie » (céramique, bois, filet) de Françoise Subra que j’ai trouvé sur le catalogue d’une exposition à Eygalière, apprenant ainsi qu’elle fait partie des artistes travaillant à l’atelier Marie Laurencin à Montfavet et qu’après la terre cuite elle est passée à des matériaux plus légers fils de fer, bois flottés, papier et ce qu’elle glane en se promenant.


Il en reste mais après bataille avec mes mains, les lubies de blogger et moult interruptions extérieures ou internes à mon ceerveau, en reste là… fin demain ou après-demain ou les deux, on verra.

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