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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, juillet 18, 2025

18ème de juillet – matin Calvet, après midi jardin de la Vierge du Lycée Saint-Joseph avec le Petit Louvre

 


M'en suis allée matin, selon mon rituel pour encore quelques jours, vers le musée Calvet


dans la cour duquel ont lieu les lectures proposées par Rfi, qui, pour ce jour, était celle du « Petit Guide illustré pour illustre grand guide » d'Edouard Elvis Bvouma (Cameroun) :

« Dans les caves du palais présidentiel, l’auteur d’un livre qui fait trembler le dirigeant en place est contraint de justifier chaque ligne de son ouvrage. Pendant ce temps, la machine répressive est en marche sur le terrain à la recherche des exemplaires du livre et ses potentiels lecteurs. Face au dictateur, l’auteur tente avec malice de faire de chaque prétendu outrage, un hommage. »

interprétée par Jacques Bonnafé et Eytan Bracha

Edouard Elvis Bvouma est un auteur et metteur en scène camerounais, ses pièces sont créées ou lues en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis. Il est lauréat entre autres, des prix inédits d'Afrique et Outremer, SACD de la Dramaturgie francophone, RFI-Théâtre, Sony Labou Tansi, écrivains associés du Théâtre, Comité des lecteurs de la Chartreuse, Journées de Lyon etc. Traduit en anglais, en espagnol, en néerdlandais et en roumain, mis en ondes sur RFI et France Culture. Ses pièces sont publiées chez Lansman Editeur.

Un comique léger mais au sourire chargé de désaccords, une belle interprétation avec les didascalies dites par Sara Amrous.


Retour vers l'antre en achetant deux mini brumisateurs pour mon sac (sans erreur cette fois) le Canard enchaîné, des espadrilles enfin à ma taille et des bidules alimentaires pour remplacer ce que ne trouvais pas..


Déjeuner soigneusement lent, bagarre instagram facebook et album... ma machine rame sans arrêt sous mes injures ou pleurs d'exaspération (et je suis avec un pas si léger remorts d'un honteux même si forcé) et départ en galopant, slalomant, haletant, persuadée de mon grand retard... avais cinq minutes d'avance finalement.. vers le jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph et le second programme de Tentatives auquel je tenais fort (loupé le premier par endormissement dans l'antre et n'ai pas eu de place pour le troisième)... et je refuse de m'en vexer ou affiké en pensant que je dois cela à mon aspect, la jeune femme qui filtrait l'entrée dans le jardin est venue me chercher à la douxième place de la file d'attente – fus première entrée dans le jardin.



photo Christophe Raynaud de Lage

Une heure et demi, partagée comme toujours entre deux propositions

Born Agains (France)

« A la suite de la disparition d'un enfant, trois animateurs sont confrontés au dérapage de leur directrice. Mis sous pression, ils transforment leur quotidien en terrain de jeu pour interroger les déterminismes subis dès l'enfance.

En compagnie de la neuroscientifique Saman Karaki, dans une forme mêlant absurde et tragique, trois auteurs-performeurs questionnent le rôle de l'éducation dans l'émancipation des enfants qu'ils accompagnent. »

avec Yasmine Hadj-Ali, Antoine Kobi et Ike Zacsongo-Joseph

Yasmine Hadj-Ali qui « s'est formée à la danse et au cirque avant d'intégrer le conservatoire national deParis. Elle monte sur scène pour la première fois en 2016 avec la Compagnie Certes puis joue en 2019 dans Trust/Shakespeare/Alleluia de Dieudonné Niangouna »

Antoine Kibi « Interprête formé au Cinservatoire national d'art dramatique, Antoine Kobi joue au théâtre dans Bros de Roméo Castellucci, Le Rameau d'or de Simon Falguières et Grosso Modo la Bombe de Chad Colson »

Ike Zacsongo-Joseph « Formé à l'interprétation, à la danse et au chant, Ike Zacsongo-Joseph intègre le Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 2022. Multipliant les projets au thépatre et au cinéma, il rejoint le Collectif DMT-12 et joue dans la pièce La vague

Je ne sais pourquoi n'est pas nommée l'actrice qui joue avec brio la Directrice et fait entendre parfois la vois d'Etienne l'enfant disparu.... Aimé, me perdis un peu mais c'eétait délicieusement normal et prévu.

Quelle aurore (France – Belgique)

« Bonne Banane et Soa Ratsifandrihana se rencontrent et se métamorphosent sur scène glissant entre fantaisie et réalité. Emportées par la machine de l'affect elles cherchent ensemble à formuler un vœu à travers le corps et le cœur. Entre aurore et horreur, elles interrogent notre rapport zux images : comment tenir debout et continuer ? » (conception Soa Ratsifandrihana)

Soa Ratsifandrihana « Danseuse, chorégraphe et autrice franco-malgache, Soa Ratsifandrihana se forme dans les compagnies de James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa de Keersmaeker. Elle explore la relation entre récits diasporiques, chorégraphie et musique

Bonne Banane « Autrice, compositrice et interprète, Bonnie Banane est une artiste singulière. Formée aux arts dramatiques, elle fait ses débuts comme comédienne au cinéma avant de plonger dans la musique. Inspirée par la poésie surréaliste de Brigitte Fontaine et le gospel d'Angelo elle brouille les pistes, jonglant entre le R'n'B, la soul, le jazz, le hip-hop et l'électro » et pour moi tous le plaisir de cette petite forme venait d'elle sa souplesse, sa danse, sa sensualité, l'intelligence qui se lit sur son visage, ses yeux, son sourire, ses gestes faisant par contraste apparaître à mes yeux Soa Ratsifandrihana comme raide et inexpressive.



Il n'est plus prévu semble-t-il de photogrphier les saluts, mais n'ai pu résister au salut final les réunissant tous.


Je suis partie à la recherche d'un spectacle, hésitant entre plusieurs, jusqu'à faire presqu'en désespoir de cause une première tentative aux Gémeaux (ne m'ont jamais tentée) que je ne re-éditerais pas... nous ont laissé faire la queue pour avoir une place (étions trois et la jeune femme du guichet tuait le temps en plaisantant avec un membre de l'équipe) pour nous annoncer avec un rire méchant et moqueur qu'il n'y avait plus acune place de libre (normal mais la manière n'y était vraiment pas...le spectacle par ailleurs ne me semblait pas vraiment tentant comme c'est souvent le cas chez eux)


Il est vrai que n'était guère plus tentant (mais l'ambiance était bien différente) le petit spectacle (c'est celui qui n'a aucun succès... peut-être parce que l'acteur-auteur est inconnu, que sur les photos il a un air minable qu'il soigne d'ailleurs) à la salle Van Gogh du Petit Louvre. Il ne figure pas sur leur programme et je n'ai ni résumé ni photo juste le titre sur le billet qui, à vrai dire est assez parlant « Mr. Jean ou l'homme poubelle » et finalement c'est un peu long assez filandreux mais quelques scénettes se dessinent et il m'a touchée.

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