Je me suis réveillée plus tard que plus tard et mon ordinateur a refusé d'en faire vraient autant ou avec des foucades qui bloquaient tout puis me renvoyaient en arrière
J'ai écumé de rage contre lui et contre la certitude que j'avais en pensant « je laisse tout tomber » que je n'en ferai rien
Je me suis réconciliée avec la vie avec une seconde cafetière et une tartine de confiture de mures de basse qualité et je m'en suis allée en robe presque légère et blouson de moleton blanc, me souvenant que j'étais ridiculement trop vêtue à la Barthelasse la veille, et bien entendu ce vendredi matin était bien frais sous un ciel morne, juste pour faire une plaisanterie
Je suis allée à Monoprix acheter des peignes pour retenir les petits cheveux de mes tempes parce que j'en ai perdu un je ne sais où... j'ai cherché longtemps devant des rangées de bidules plus ou moins hargneux et laids ou trop comiques pour petite vieille se voulant respectable... j'ai fini par en trouver des légèrement trop petits et noirs, et j'en ai pris deux paires à toutes fins utiles... j'y ai ajouté une boite de collants fins Palma et deux collants opaques et noirs pour commencer à me préparer à l'hiver.. et sur le chemin de la caisse deux polos, un noir et un blanc, en coton et cachemire à porter sous des pulls.
Je suis passée à Monoprix bis pour des tagliatelles verts au saumon pour un jour prochain, un cockie déguelasse (et je le savais), un paquet de spéculoos et un de Michoko... intéresssant n'est-il pas ? (je vais décourager mes très très très rares lecteurs, pardon leur demande)
et je suis rentrèe dans l'antre en passant chez Fragonard pour leur demander s'ils fournissaient les oreillers carrés pour que les taies d'oreiller en boutis deviennent des coussins (je n'ai pas d'oreiller ni de pelochon parce que je déteste cela pour dormir mais je voudrais en poser deux sur mon lit pour lui donner une vague allure de canapé) – ils n'en ont pas... vais dès que possible (sans doute demain) voir s'il y en a chez Desforges la boutique de literie au début de la rue Rouge où je dois passer pour choisir et commander une ou deux couvetures chaudes fabriquées par un artisan du voisinage (pour les lits une place ils ne les ont pas sur place). Décidément je suis exhaustive.
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