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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mai 06, 2006

ce matin, en rentrant de la gare, sous un ciel qui hésitait à se vider, je suis passée par Saint Pierre et, grace soit rendue aux touristes, on pouvait à nouveau voir, à travers la grille, les vantaux de la porte.Je les caresse des yeux et retrouve mon envie d'adolescente devant la grande armoire (lyonnaise donc 18ème sobre mais d'un très beau bois) de ma grand mère et les piles de linge, métis, coton, jours et initiales brodées, un peu de lin ou de linon pour les nappes. Et le ciel a décidé de nous bénir.
Cet après-midi le temps-climat et mon temps-horloge intérieure étaient fluctuants. Quant au temps de l'écriture (pourquoi pas des blogs) dans Degrés de Butor
"...rédigées à une distance de plus en plus grande de ce qu'elles décrivent,
en ce temps intermédiaire, relais qui navigue, qui se déplace entre la présence de ce passé dont il s'agit, et ce présent où l'on se trouve pour l'examiner et l'écrire si l'on est l'auteur, pour le
reconstituer en le lisant si l'on est le lecteur,
se rapprochant de plus en plus du présent narratif.."
Je viens de le terminer, plusieurs soirs jubilatoires. Des passages plus sensuels "..le grand bois de tilleuls, anciennes allées d'un parc au sol tout couvert de très tendres mousses"..Je pars à l'Opéra entendre des ouvertures et airs avec une soprano.
Là je me suis rendu compte que j'étais en retard et j'ai mis ce texte en brouillon, puis je n'ai plus trouvé le jade de maman (ma bague). Affolement, jurons et finalement je l'ai retrouvée dehors, dans le marc de café de mon sac d'ordures. Soulagement, marche rapide et je suis arrivée à la fin de l'ouverture de la Pie Voleuse en me faisant silence. Retour, mon sar grésille et je m'en vais diner.
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4 commentaires:

marie.l a dit…

Bonjour Brig... je viens de revenir.

Encore heureux que l'ouverture de la Pie Voleuse ait été après votre moment d'affolement pour le jade... on sait que ces oiseaux là aiment tout ce qui brille.

Je suis très sensible également au bois, à sa texture et à son odeur. Je connais, non loin de chez moi, une chapelle avec un autel baroque entièrement sculpté dans le tilleul...

Anonyme a dit…

Cest amusant que tu parles de l'odeur du bois, du toucher. C'est aussi quelque chose à laquelle je suis très sensible...
Les portes des églises, ah, souvent belles... Et puis cette fraîcheur qui vous saisit lorsque vous passez ces portes... Hmmmmm.

Anonyme a dit…

Journée mouvementée à ce que je lis. Je comprend pourquoi vous aimiez mon article
sur le bois.. cirer, encaustiquer..etc votre plaisir n'est pas près d'être assouvi.

sborja1 a dit…

Une bague qui disparaît et "la pie voleuse"! Il y a de drôles de coïncidences, dans la vie!