Est-ce cela vraiment ou une grosse paresse qui la transformait en alibi, les projets successifs de l’après midi se sont dissous dans un vide dont je me sentais vaguement coupable, et une moiteur à acouphènes .

« du naturalisme extraverti de Rudimentaire à l’expressionnisme froid de Forces en passant par le symbolisme lyrique et poétique… de la Fiancée des landes…. Un théâtre à jouer un théâtre pour les acteurs où le moindre geste, inscrit précisément dans des didascalies d’une grande richesse, est souvent plus parlant que les mots » dit le programme. Oui tentée, décidée, sauf que : au moment de sortir une robe fraîche je me suis rendu compte, en lisant le billet, que le spectacle commençait à 18 heures et non à 22 heures et qu’il était trop tard.
Lettre à la mère sur la jeunesse et l’espoir - à propos des personnages de Key West : « chacun accomplit exactement ce qu’il voulait ou ce qu’il avait à accomplir » - lettre d’Afrique, difficulté de parler avec ceux qui l’entourent, même langue, mais qui parle le néocolonialisme, un joli tableau de la marche le soir, de la terre et des bougainvilliers… - le mot frère qui se dit sans sentimentalisme et qui exprime une irréversibilité et le sang - New York - etc… - la rencontre révélation avec ceux qui sont cassés depuis le début, cette chance injuste que nous avons, même sans argent, d’être dans le monde de la lecture, de beautés qui nous créent et nous aident à vivre - etc…
Toutes les tables de la place Crillon étaient prises. Hésité à repartir vers les Funambules, à coté et puis me suis installée avec « au fil de la vie » de Rilke et « la fête de famille » ofice et dîner d’anniversaire pour un mort, écho lointain et détourné de la soirée de mercredi
« M. Stanislas, en tant que chef de famille, prit la tête et derrière lui quelques femmes vêtues de noir se détachèrent des bancs obscurs ».
J’espère être à la hauteur de la journée qui vient
« M. Stanislas, en tant que chef de famille, prit la tête et derrière lui quelques femmes vêtues de noir se détachèrent des bancs obscurs ».
J’espère être à la hauteur de la journée qui vient
8 commentaires:
tes journées sont aussi remplies que les miennes encore qu'elles ne soient pas très chargées mais longues à vivre de 8h30 à 17h30 mais demain j'en aurai fait la moitié...et puis un stage en entreprise ne peut que me rappeler le temps où je partais à l'école!
J'ai reconnu la place Crillon et me suis rappeler un jour de printemps...Douce nuit, je prends une option sur Morphée ;)
TU es meilleure festivalière que moi ! Tes "posts" sont de véritables petits reportages sur une journée festivalière avignonnaise, avec des images variées, du climat, de la poésie, des idées, etc.
Réveil sous la pluie!
En espérant que notre dépression natinale n'effleurera qu'en marge le festival.
Bonne journée.
Michel j'ai cru que tu avais été chez Benedetto ce que je n'ai pas fait pour lemoment (et ne ferai peut-être pas)
Pierre je vais de cour en cour aujourd'hui avec ce soir celle de St Joeph pour laquelle j'ai de beaux souvenirs de pluie
pour le moment émerger
Je t'ai lue avec plaisir, tu suis manifestement beaucoup plus que moi l'actualité culturelle. Je n'ai pas vu le quart de ce que tu as vu et écouté. C'est bien d'avoir une autre approche du festival.
"Marianne Sergent - 30 ans de carrière sans passer chez Drucker..." l'artiste de mon village est au festival d'Avignon !... Au Paris, La maison du divertissement, 5 rue Henri Favre ! jusqu'où va se nicher le pub ! Incroyable !...
Brig, Je ne recommencerai pas...
Tu espère être à la hauteur demain ?
celle de la veille t'a mis en condition.
Malgré les tracas procurés par ta carcasse, tu continues à assister à des spectacles dont tu fais, pour notre plaisir, le compte-rendu, nous permettant ainsi certaines découvertes. Bonne nuit.
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