chroniques plombières suite (et fin ?)

comme il s'avérait que l'eau, chez moi, avait décidé de circuler de lavabo, d'évier en douche, pour s'y endormir
comme, même avec ingéniosité, pour faire vaisselle, lessive et laver Brigetoun, on ne peut, totalement et même fort peu, éviter usage et rejet d'un peu d'eau
je les ai appelées, les prenant pour des fées, mais point n'ont daigné m'aider en la tâche d'écopage où je les conviais, se jugeant trop gracieuses et raffinées pour cela. alors, avec son aide à lui, qui règne ce mois ci dans mon bocal à lavage, qui riait et rythmait mes mouvements, pendant trop longtemps chaque fois, et avec autant de grâce que je le pouvais, pour leur apprendre, reins furieux et tempes battantes, ai transvasé, pliée en deux, main crispée sur une éponge, l'eau sale de la douche au siège de wc, dans une odeur de vanille et d'orange.
Et lui et moi nous avons triomphé à la longue, mais ne restait plus rien des forces contenues dans mes 41 kilos, et je me suis cocotée, sans risquer mes jambes dans la rue vers l'exposition que je veux voir à Saint Louis et où j'aurais rencontré Framboise http://encrer-le-monde.over-blog.com/article-29817524.html , ni le dernier des concerts qui déclinaient les versions des dernières paroles du Christ de Haydn.
Que les djinns, les nymphes du Rhône, qui voudra, m'assistent ce matin pour m'en tirer colonne vertébrale droite et jambes fermes, et pour qu'un gentil plombier réponde à mon appel et me tienne parole.