jeu des passages au noir pour ponctuer les rencontres avec la pleurante (et le début longuement en voix off dans l'obscurité totale du petit espace de la chapelle)
j'ai pris une foultitude de notes dans le noir (ou presque) mais je les garde, par paresse, et plutôt les brides trouvées sur http://www.zazieweb.fr/site/fichelivre.php?num=4350
Un beau texte qui garde pudeur, détour approfondissant, devant des faits trop exploités.
Pour Schulz les textes et lettres brûlés, perdus, qui reviennent comme un souffle dans le vent et la pleurante dans les rues de Prague.
Les fleurs des douleurs qui viennent d'un temps qui dure toujours et a existé à travers les temps. L'homme pue.
La dernière rencontre et le cygne dans la gloire du vivant traverse et efface la pleurante. Plus tard elle traverse rapidement une rue dans l'indifférence. Elle reviendra peut-être à la rencontre d'un autre être, et "nous vivons de désormais en désormais".
Le jeu de l'actrice est doux et les moments où elle veut s'animer sont un peu discordants.
«.....Désireux de faire entendre ce qu’il définit lui-même comme une « Jocastie moderne », Joël Jouanneau est parti sur le chemin tracé par Sophocle et Euripide, à la recherche des enfants de la maison de Labdacos. Vingt-cinq siècles après leur première apparition sur un plateau, ils seront là, avec nous, réinventés à la lumière des rencontres que l’auteur et metteur en scène a faites dans la littérature contemporaine : Pierre Michon, Henri Michaux, Paul Celan, Yeats, T.S. Eliot, Emily Dickinson, Caroline Sagot-Duvauroux, Claude Louis-Combet et surtout Ritsos, porte-voix de la dernière survivante du clan – Ismène. Dans un monde en plein bouleversement, qui doute et s’inquiète profondément, Joël Jouanneau pose une question éternelle : faut-il écrire son destin pour l’aimer ? Il y répond affirmativement souhaitant, comme Sophocle, le faire avec élégance. Soucieux de pénétrer le mystère de la malédiction, il a réécrit cette saga dans une langue du XXIe siècle qui se nourrit de celle des Grecs pour mieux s’en affranchir. Entre fidélité obligatoire et impertinence nécessaire, sa trilogie revisite le destin sanglant de cette dynastie de Thèbes, redonne vie aux héros connus (Œdipe, Antigone, Tirésias…) et à tous ceux qui se sont évanouis dans nos mémoires (Cadmos, Ismène, Polynice, Étéocle…).... »
Un entretien sur le site du festival, repris dans les feuillets qui nous étaient remis
http://www.festival-avignon.com/fichiers/document/124574957911/file_entretiens09_JJ.pdf
6 commentaires:
Sauf erreur de ma part, c'est aujourd'hui : Bon Anniversaire !
Pour moi, c'est dimanche prochain. Hier, c'était L'ode maritime. Je suis très mitigée.
Photo : "Chaussée déformée" par une foule déchaussée.
C'est bien ce que je craignais: j'ai perdu le fil, chère Ariane, et l'aiguille et le chas.
Mais, l'un et l'autre comme le trou, je les retrouverais. Je suis passé et reviendrais...
magnifique présentation-
la paix langoureuse à la fin de la journée près de St. Pierre c'est comme la lucarne est hypnotique.
Chaussée déformée ? pas étonnant, vu le monde !
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