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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, mai 11, 2011


Ciel blanc gris sur nos rues, air mou et doux, un peu de bleu,
À pas lents,
yeux sur ciel,
le vent mort

Et zut, j'admire Michel Brosseau et ses monosyllabes, http://www.xn--chatperch-p1a2i.net/spip.php?article190 , mais point ne sais, ou point ne veux.
Humeur vide sur le chemin des halles mardi matin, lumière filtrée (est revenue par belles tranches plus tard), ombres esquissées en mineur sur le rose des pavés.
Courbe tendue
dessin pale
les yeux levés
en quête du soleil

Travaux pour supprimer la calade de la rue de la Petite Calade – regret un peu masochiste mais sincère, petite larme invisible versée dans la terre.
Le panier en main
en passant
regard tiré
le moteur arrêté
les voix des ouvriers,
la terre à nu

Halles si vides que courses durent, les marchands étant eux aussi absents, ou nos dialogues allongés à et par plaisir – et là aussi travaux (un des deux huiliers s'en est allé)
Corbeille de légumes et de fruits
posée au sol
pour attendre
et voler l'image
des ouvriers
l'odeur du bois blond

Place de l'horloge, les pigeons sont plus nombreux (il faut cliquer et chercher, ils se sont cachés sous les tables) que les humains.
Journée quiète – souvenir d'une joie vieille de trente ans – discussion de la loi UMP (puisqu'ils n'ont pas voulu de la proposition de gauche, avec appui des députés UMP concernés) sur l'exploitation et la recherche du pétrole et du gaz de schiste, plus des horreurs (immigration, conseillers territoriaux) pour ne pas changer.
Voilà, voilà.

11 commentaires:

chri a dit…

Quatre années comme cela... Stop ou encore?

Brigetoun a dit…

les quatre années sont largement dépassées (décembre 2005)

Lautreje a dit…

Bien dommage que l'huilier s'en aille, qui le remplacera ?

chri a dit…

Oui, bien sûr... Une éternité.

jeandler a dit…

Plus de calade, plus d'huilier, les halles désertées, les pigeons sans salade,un silence, le souffle retenu avant que la ville reprenne vie.

Brigetoun a dit…

et une dent cassée sur un gâteau "un peu dur" disait la marchande

arlette a dit…

Tout vrombrit et d'affaire partout ici aussi gare aux distraits...
une mise en place d'un été touristique ...

Brigetoun a dit…

oui nous nous faisons beaux

micheline a dit…

une joie vieille de trente ans!
pour mon anniversaire

Brigetoun a dit…

oh je ne savais pas ! bon anniversaire, avec indulgence demandée pour le retard

Gérard Méry a dit…

plus de pigeons sous la table que de clients dessus