Je vis, je me déplace, ou
plus souvent je rêve que je me déplace, dans une ville de pierres,
de lumière et d'ombres,
se mêlant, se tranchant,
jouant, se déplaçant au gré des pas et par les jeux des redents,
retraits de façades, ouvertures de ruelles, étendues des places
et n'en retiens en ces
jours que ma façon brutale de passer du sombre au calme ou parfois à
la joie.
En revenir à la pierre,
savoir les jeux de la surface et y être sensible, mais s'ancrer,
re-apprendre à lire, à décider, à être, à se construire avant
la décrépitude totale.
Lu dans le flottoir de
Florence Trocmé, le 8 mars,
http://poezibao.typepad.com/flotoir/2012/03/suivre-un-écrivain-dans-sa-phrase.html,
dans sa réflexion à partir de «Façons de lire, manières d'être»
de Marielle Macé, cette citation : «l’expérience
esthétique est associée à une morale de l’effort mental»
Demander
indulgence.. mais ne pas me l'accorder.
11 commentaires:
façon brutale de passer du sombre au calme ou parfois à la joie
Si nous pouvions contrôler les zones de transition qui nous font passer d'une heure à une autre, d'un mois à un autre, d'une année à une autre. Il y aurait moins de heurts.
Les géométries, à quoi se rattraper.
" savoir les jeux de la surface et y être sensible, mais s'ancrer" : je trouve ça aussi juste que beau.
Bonne journée, Brigitte.
Bonne journée !
Variabilité vaut mieux que versatilité.
Belle lumière chez toi dans les rues aussi.
Tu as de très bonnes lectures et une belle façon de prendre des photos urbaines.
Roger
Bien aimé les réflexions de Marielle Macé
belle mais pas au point de mériter le les, ou tu lui en attribues d'autres
J'aime tes photos, particulièrement les couleurs et la lumière de la première.
Les lumières de ta ville...ce n'est pas du cinéma
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