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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, octobre 23, 2012

Chercher l'automne, en photos comme peuvent et quelques mots


Matin de pluie, après soir de pluie.. jour qu'aurais aimé annuler, de crispations, nausées, vertiges – ça faisait longtemps...
Jour où je devais pourtant sortir et cheminer un tantinet.
Comme j'avais dans les yeux mon admiration jalouse (aveu) pour les couleurs que prend le Canada en cette saison (l'émerveillement chaque matin en regardant http://lesbeautesdemontreal.com/, comme me fallait penser à tout sauf carcasse qui n'était que trop éloquente, j'ai cherché les traces de l'automne

Il y avait bien le jaunissement des bambous, mais il est souvenir de l'été,

Il y avait bien le ternissement du platane, son lent virage vers le jaune, le brun, mais si loin des rouges violents ou profonds mêlés d'or que rêvais.

Alors j'ai salué de loin une vigne qui voulait bien jouer le rouge,

avant d'en longer une qui ne le daignait pas.

Juste rencontré les élagueurs en action dans la cour de l'Hôtel d'Europe

et cueilli (mais tremblais un peu trop, avant de retrouver l’hébétement du jour dans l'antre) l'amas des petites branches jetées sur le sol.
Et puis, j'ai laissé le jour se dérouler, le bleu revenir, la musique bercer mon attention fluctuante.

9 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Ce que j'apprécie dans ces chroniques de la vie quotidienne, ce sont la beauté des mots et la simplicité des photos. Plaisir pour l'esprit et volupté pour les yeux. Les mots sont photographie et les photos sont des mots. Un beau jour d'automne, chez vous.

Dominique Hasselmann a dit…

La vigne (vierge ou pas) en automne, toujours enivrante.

jeandler a dit…

Pas d'été cette année, et un automne qui ne sera guère riche en couleurs.
Les feuilles en oublient de tomber et la balayeur appuyé sur son balai, - si, si, ça existe encore - se morfond.

JEA a dit…

Cet automne, les fougères ont soudainement pris la clef des champs. Des vertiges ont troublé nombre d'arbres. Le vent s'est habillé en marchand de sable.

Brigetoun a dit…

JEA deux phrases que je prends comme un joli cadeau matinal

Michel Benoit a dit…

Un poème. Du jour.
À la fois léger et profond.

Brigetoun a dit…

merci à vous tous de trouver des mots pour ce truc

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup la première photo.
Merci du bon moment.

Julien Boutonnier a dit…

Chaque jour est un lent retour de l'avenir, toujours connu, toujours inconnu...
Merci. Encore une fois, je vous lis, et je me sens un peu plus du jour, du monde, en place... Quelque chose comme justifié, malgré les bleus, les coups, la lassitude où réside le renouveau du souffle... Quelque chose comme ça oui.