Jour de petits ennuis de
toutes sortes, jour à côté, mais avec un reste d'envie de
s'échapper de mon tranquille marasme qui m'a fait endosser pantalon
pèche, polo rose très pale et veston rouge pour me doper et partir
sous un ciel qui refusait toute tristesse et dans une tiédeur
ronronnante pour un tout petit circuit, vers les trois petites
expositions les plus proches de l'antre dans le cadre du Parcours
de l'art qui a lieu en notre
bonne ville du 6 au 25 octobre.
En
commençant par l'espace Vaucluse, le local d'une neutralité
navrante, au coin de la place de l'horloge, où sont réunies des
oeuvres de trois femmes, et tout en parlant avec le responsable qui
s'ennuyait un peu, ce qui ne m'a pas aidé à penser ce que je
faisais, j'ai regardé, bien, pris des photos, moins bien et trop –
vous engage, si vous en avez le temps, à faire un tour sur les sites
des artistes pour découvrir leur oeuvre, dont ce qui est exposé là
ne donne qu'un petit aspect.
Il y a donc , ci-dessus,
ci-dessous, Nathalie Borowski
http://www.nathalieborowski.com/accueil.html
Mon travail s’articule
autour du corps humain, de la représentation abstraite de ses
cellules et de son Adn. Ma recherche s’oriente vers une réflexion
onirique et ludique d’une allégorie de nos cellules, à caractère
phénotypique, de leur identité propre, cherchant à s’inventer
une vie autonome, à transformer ou fuir le réel.
Il y a
Gaëlle Villedary http://www.gaellevilledary.net/
Comment composer avec
le réel non pas comme une fatalité mais comme un espace ouvert aux
possibles pour rebondir. Comment rester à la lisière de la
figuration et de l'abstraction, sans se déterminer dun côté ou de
l'autre, dans un mouvement incessant de l'un à l'autre, mais il faut
voir
son site pour les installations (et le reste) que j'aime parce que là
elle expose de tous petits panneaux parsemant un mur, qui sont
souvent très beau (mais pas forcément ces deux, je parlais
disais-je, et n'osais pas trop me désintéresser de mon
interlocuteur) mais ce n'est qu'une petite facette
Il y a
les céramiques de Frédérique Fleury http://www.art-fleury.com/
et ses
toutes petites formes accrochées à des piliers
C'est comme une mise en
œuvre des deux termes du dualisme esprit/corps ; cet équilibre
entre les deux sources de la création explique aussi que Frédérique
Fleury soit à l'aise à la fois dans les grands formats et dans les
petits : grandes sculptures en céramique et toutes petites
porcelaines présentées dans l'exposition (où, comme dans la série
des circuits automobiles de Frank Stella, c'est le support qui se
fend en multiples bandes qui se détachent et viennent créer un
mouvement d'expansion dans une dynamique tournoyante)
Il y a
les très délicates oeuvres d'Hélène Galante
http://helene.galante.over-blog.com/
blog en anglais (agacement)
For one year
approximately my work turns around life cycles, that I approach by
the representation (oftendreamlike) vegetables.
I use sometimes
directly the imprint of a garden on my sheet ,by letting the paper
become soaked with various tracks: humidity, insects, vegetables,
which are so many places of depart.
que
les reflets ont bouffé avec plus ou moins d'entrain.
J'ai
dit au revoir au monsieur, et j'ai traversé en diagonale la place
pour aller dans la cour d'entrée de la maison de Jean Vilar, où
dormaient, sans visiteurs,
les
sculptures métalliques de Daniel Grobet
http://danielgrobet.com/f/index.html
«Ce qui me passionne
et qui m'anime dans mon travail, c'est l'équilibre. J'essaie de le
traduire visuellement car nous le cherchons tous, physiquement ou
moralement, durant toute notre existence. Cette recherche commence
avec nos premiers pas.»
Daniel Grobet
et les
stèles étranges d'Odile de Frayssinet
sur le
mini-programme : faire avec les fils et sa connaissance des
techniques du tissage pour inventer une matière, une véritable
«peau» ; elle en fera.. ses grandes sculptures qui sont le résultat
d'une suite de véritables métamorphoses. Partant d'un tissage
réinventé de cordes agricoles en polypropylène s'élevant sur une
structure métallique qu'elle aura auparavant soudée... elle va
procéder à une première transformation par le feu. Les fils
fusionnent, la matière se compacte. Ces fils deviennent pour elle un
matériau magique, qui se travaille à merveille, qui autorise toutes
les formes, très résistant même en extérieur, et qui reste très
léger.
mais,
ne sais pourquoi, parce que j'aime bien cette cour, mais il manquait
une ambiance, pour ces formes comme pour les sculptures de Daniel
Gobert, et j'ai été intéressée mais ce n'est qu'en les retrouvant
plus tard que j'ai été vraiment séduite.
Parce
que, suis sortie, ai longé la place de l'horloge, les terrasses qui
n'avaient rien d'automnal
ai
fait un petit écart en haut de la rue Saint Agricol, et suis passée
sous le porche noirci du Roure
pour
les trouver, en belle assemblée, les stèles d'Odile de Frayssinet
http://www.odiledefrayssinet.com/
Comme ponctuation d’un
espace frontalier,
Comme trait d’union
entre mer et forêt,
Comme barque et flèche
au creux de la surface,
Vers la
profondeur…
Du viril à
l’hospitalier,
De la lumière à
l’ombre
Léon Diaz Ronda
se
promener dans son site, textes d'amis, sculptures, land art
moi je
me suis promenée au milieu d'elles
ai
tourné autour, découvert leurs redents, excroissances, leurs fentes
leurs
détails, leurs cimes
et me
suis penchée sur l'intérieur des plus petites.
Voilà,
voilà
14 commentaires:
Je ne sais pourquoi mais je me laisserais séduire par les œuvres délicates d'Hélène Galante et par les sculptures métalliques de Daniel Grobet. A propos de ce dernier, les deux photos donnent un effet bien particulier à cette cour intérieure.
entre une stèle et une étoile, la différence ne tiendrait qu'à une aile de moins...
Ces stèles méritent une halte...
Quelle belle promenade !
Splendide balade et belle ballade.
Merci pour cette visite du Parcours de l'art que je n'aurais pas faite sans toi !
Demain la suite SVP !
non - mais plus tard au moins l'atelier X aux Célestins et le cloître Saint Louis pour le grande exposition - mais là petits problèmes casse-pieds ) suis genre catastrophes mini et aller à la mairie nord ce soir pour dire adieu au PS avec un vote contestataire (relativement)
http://lantifadas.midiblogs.com/archive/2012/10/11/attention-meffi-gaffe-francois-jean-marc-arnaud-manuel-et-le.html
"l'aile gauche" du parti nous le savions dès qu'on a décidé les primaires, une façon de tuer la gauche au profit du centre gauche - ça a marché en Italie avec Prodi, ça s'est confirmé avec l'aide des médias (et encore on a échappé à DSK) - bon j'ai essayé de croire Hollande malgré le souvenir du traité, tiqué avec désignation de l'adjudant chef Ayrault (qui avait obtenu l'abstention à Versailles) - c'est infiniment mieux que serait Sarkozy (nous aurions déjà sa TVA) et de toute façon la situation est telle, mais... je ne sais pas si la plupart réalise ce que représente le traité pour la démocratie et les finances des collectivités locales - mes amis qui s'en désintéressent et ne se sont pas sali les mains avec les primaires vont malheureusement payer plein pot avec les crédits pour les interventions à l'école et le spectacle vivant, sans compter la récession (dont l'équipe actuelle ne sera que fort peu responsable) - bon je go.
Il m'arrive une chose très humiliante je crois que j'ai attrapé des poux je ne sais où - voulais pas le croire depuis une semaine mais là je crois que vais acheter un peigne à poux et faire l'essai. Très désagréable (et zut j'ai les cheveux propres ! un ou deux shampoings par semaine). Honte de demander ça au pharmacien. Me mets d'humeur noire.
Pardon, je déverse et ça va mieux
Un parcours bien intéressant où je retiens, dans cette cour un peu noire, les stèles d'Odile de Frayssinet, l'élégance des sculptures de Daniel Grobet, les délicatesses de Hélène Galante et les céramiques de Frédérique Fleury qui m'évoquent une barrière de corail. En face de ceci que pèsent les petits ennuis ?
J'aime beaucoup les oeuvres de Frédérique Fleury et Hélène Galante..(Il paraît que les "petites bêtes" aiment aussi les cheveux propres...)
Recherche vaine de l'équilibre dualité , transformation de la matière,trace de vie dans la forêt des stèles un parcours riche des préoccupations qui débordent les artistes et s'expriment dans leur art
J'aime beaucoup les deux et même les trois parties de ton billet en un tout
passionnant
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