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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, octobre 11, 2012

Effleurer – trop longuement – le parcours de l'art


Jour de petits ennuis de toutes sortes, jour à côté, mais avec un reste d'envie de s'échapper de mon tranquille marasme qui m'a fait endosser pantalon pèche, polo rose très pale et veston rouge pour me doper et partir sous un ciel qui refusait toute tristesse et dans une tiédeur ronronnante pour un tout petit circuit, vers les trois petites expositions les plus proches de l'antre dans le cadre du Parcours de l'art qui a lieu en notre bonne ville du 6 au 25 octobre.

En commençant par l'espace Vaucluse, le local d'une neutralité navrante, au coin de la place de l'horloge, où sont réunies des oeuvres de trois femmes, et tout en parlant avec le responsable qui s'ennuyait un peu, ce qui ne m'a pas aidé à penser ce que je faisais, j'ai regardé, bien, pris des photos, moins bien et trop – vous engage, si vous en avez le temps, à faire un tour sur les sites des artistes pour découvrir leur oeuvre, dont ce qui est exposé là ne donne qu'un petit aspect.
Il y a donc , ci-dessus, ci-dessous, Nathalie Borowski http://www.nathalieborowski.com/accueil.html

Mon travail s’articule autour du corps humain, de la représentation abstraite de ses cellules et de son Adn. Ma recherche s’oriente vers une réflexion onirique et ludique d’une allégorie de nos cellules, à caractère phénotypique, de leur identité propre, cherchant à s’inventer une vie autonome, à transformer ou fuir le réel.

Il y a Gaëlle Villedary http://www.gaellevilledary.net/
Comment composer avec le réel non pas comme une fatalité mais comme un espace ouvert aux possibles pour rebondir. Comment rester à la lisière de la figuration et de l'abstraction, sans se déterminer dun côté ou de l'autre, dans un mouvement incessant de l'un à l'autre, mais il faut

voir son site pour les installations (et le reste) que j'aime parce que là elle expose de tous petits panneaux parsemant un mur, qui sont souvent très beau (mais pas forcément ces deux, je parlais disais-je, et n'osais pas trop me désintéresser de mon interlocuteur) mais ce n'est qu'une petite facette

Il y a les céramiques de Frédérique Fleury http://www.art-fleury.com/

et ses toutes petites formes accrochées à des piliers
C'est comme une mise en œuvre des deux termes du dualisme esprit/corps ; cet équilibre entre les deux sources de la création explique aussi que Frédérique Fleury soit à l'aise à la fois dans les grands formats et dans les petits : grandes sculptures en céramique et toutes petites porcelaines présentées dans l'exposition (où, comme dans la série des circuits automobiles de Frank Stella, c'est le support qui se fend en multiples bandes qui se détachent et viennent créer un mouvement d'expansion dans une dynamique tournoyante)

Il y a les très délicates oeuvres d'Hélène Galante http://helene.galante.over-blog.com/ blog en anglais (agacement)
For one year approximately my work turns around life cycles, that I approach by the representation (oftendreamlike) vegetables.
I use sometimes directly the imprint of a garden on my sheet ,by letting the paper become soaked with various tracks: humidity, insects, vegetables, which are so many places of depart.

que les reflets ont bouffé avec plus ou moins d'entrain.
J'ai dit au revoir au monsieur, et j'ai traversé en diagonale la place pour aller dans la cour d'entrée de la maison de Jean Vilar, où dormaient, sans visiteurs, 

les sculptures métalliques de Daniel Grobet http://danielgrobet.com/f/index.html

«Ce qui me passionne et qui m'anime dans mon travail, c'est l'équilibre. J'essaie de le traduire visuellement car nous le cherchons tous, physiquement ou moralement, durant toute notre existence. Cette recherche commence avec nos premiers pas.»
Daniel Grobet

et les stèles étranges d'Odile de Frayssinet 

sur le mini-programme : faire avec les fils et sa connaissance des techniques du tissage pour inventer une matière, une véritable «peau» ; elle en fera.. ses grandes sculptures qui sont le résultat d'une suite de véritables métamorphoses. Partant d'un tissage réinventé de cordes agricoles en polypropylène s'élevant sur une structure métallique qu'elle aura auparavant soudée... elle va procéder à une première transformation par le feu. Les fils fusionnent, la matière se compacte. Ces fils deviennent pour elle un matériau magique, qui se travaille à merveille, qui autorise toutes les formes, très résistant même en extérieur, et qui reste très léger.

mais, ne sais pourquoi, parce que j'aime bien cette cour, mais il manquait une ambiance, pour ces formes comme pour les sculptures de Daniel Gobert, et j'ai été intéressée mais ce n'est qu'en les retrouvant plus tard que j'ai été vraiment séduite.

Parce que, suis sortie, ai longé la place de l'horloge, les terrasses qui n'avaient rien d'automnal 

ai fait un petit écart en haut de la rue Saint Agricol, et suis passée sous le porche noirci du Roure

pour les trouver, en belle assemblée, les stèles d'Odile de Frayssinet http://www.odiledefrayssinet.com/

Comme ponctuation d’un espace frontalier,
Comme trait d’union entre mer et forêt,
Comme barque et flèche au creux de la surface,
 Vers la profondeur…
Du viril à l’hospitalier,
De la lumière à l’ombre
Léon Diaz Ronda
se promener dans son site, textes d'amis, sculptures, land art

moi je me suis promenée au milieu d'elles

ai tourné autour, découvert leurs redents, excroissances, leurs fentes

leurs détails, leurs cimes

et me suis penchée sur l'intérieur des plus petites.
Voilà, voilà

14 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Je ne sais pourquoi mais je me laisserais séduire par les œuvres délicates d'Hélène Galante et par les sculptures métalliques de Daniel Grobet. A propos de ce dernier, les deux photos donnent un effet bien particulier à cette cour intérieure.

JEA a dit…

entre une stèle et une étoile, la différence ne tiendrait qu'à une aile de moins...

Dominique Hasselmann a dit…

Ces stèles méritent une halte...

Claudine a dit…

Quelle belle promenade !

DUSZKA a dit…

Splendide balade et belle ballade.

Michel Benoit a dit…

Merci pour cette visite du Parcours de l'art que je n'aurais pas faite sans toi !

Michel Benoit a dit…

Demain la suite SVP !

Brigetoun a dit…

non - mais plus tard au moins l'atelier X aux Célestins et le cloître Saint Louis pour le grande exposition - mais là petits problèmes casse-pieds ) suis genre catastrophes mini et aller à la mairie nord ce soir pour dire adieu au PS avec un vote contestataire (relativement)

Michel Benoit a dit…

http://lantifadas.midiblogs.com/archive/2012/10/11/attention-meffi-gaffe-francois-jean-marc-arnaud-manuel-et-le.html

Brigetoun a dit…

"l'aile gauche" du parti nous le savions dès qu'on a décidé les primaires, une façon de tuer la gauche au profit du centre gauche - ça a marché en Italie avec Prodi, ça s'est confirmé avec l'aide des médias (et encore on a échappé à DSK) - bon j'ai essayé de croire Hollande malgré le souvenir du traité, tiqué avec désignation de l'adjudant chef Ayrault (qui avait obtenu l'abstention à Versailles) - c'est infiniment mieux que serait Sarkozy (nous aurions déjà sa TVA) et de toute façon la situation est telle, mais... je ne sais pas si la plupart réalise ce que représente le traité pour la démocratie et les finances des collectivités locales - mes amis qui s'en désintéressent et ne se sont pas sali les mains avec les primaires vont malheureusement payer plein pot avec les crédits pour les interventions à l'école et le spectacle vivant, sans compter la récession (dont l'équipe actuelle ne sera que fort peu responsable) - bon je go.
Il m'arrive une chose très humiliante je crois que j'ai attrapé des poux je ne sais où - voulais pas le croire depuis une semaine mais là je crois que vais acheter un peigne à poux et faire l'essai. Très désagréable (et zut j'ai les cheveux propres ! un ou deux shampoings par semaine). Honte de demander ça au pharmacien. Me mets d'humeur noire.
Pardon, je déverse et ça va mieux

jeandler a dit…

Un parcours bien intéressant où je retiens, dans cette cour un peu noire, les stèles d'Odile de Frayssinet, l'élégance des sculptures de Daniel Grobet, les délicatesses de Hélène Galante et les céramiques de Frédérique Fleury qui m'évoquent une barrière de corail. En face de ceci que pèsent les petits ennuis ?

tanette2 a dit…

J'aime beaucoup les oeuvres de Frédérique Fleury et Hélène Galante..(Il paraît que les "petites bêtes" aiment aussi les cheveux propres...)

arlette a dit…

Recherche vaine de l'équilibre dualité , transformation de la matière,trace de vie dans la forêt des stèles un parcours riche des préoccupations qui débordent les artistes et s'expriment dans leur art
J'aime beaucoup les deux et même les trois parties de ton billet en un tout

Danielle Carlès a dit…

passionnant