C'était au dessus de moi,
fouettée encore, plus mollement, un espoir bleu que traversaient
vivement des effilochures blanches
C'était ce creusement de
lumière qui se frayait espace, rongeant, coupant rapide, brisant
brutalement le sombre
C'étaient nues sur nues,
filant au fil du vent, découvrant couche sur couche, et la lumière
qui contaminait les plus hautes
C'était la résistance,
le calme installé de toute la douce grisaillerie qui était venue
s'installer dans le rude mouvement de l'air ces jours derniers
C'était un espoir qui
nous venait, en souffle froid bien pénétrant, de la fin de cette bataille.
C'était une petite heure
dans les rues de ma ville jeudi matin.
8 commentaires:
Vues du ciel : la vie du ciel.
Ciel !
:D)
Un ciel que nous connaissons et que nous partageons. Les griseries du ciel, le ciel des bleus d'automne. Variations sur un blues.
Cieux-là, bataillant dans le lointain et le proche...
Mais ce matin ... tu as la tête dans les nuages
" C'étaient un grand combat "
et les plus vaillantes
ne s'en laissèrent point compter !
Marcher ainsi dans les rues le nez en l'air... pas très prudent, mais si beau à voir !
A force de scruter le bleu du ciel d'ici, le mien s'est dégagé et il y a un petit ruban bleu qui rehausse mon moral!
vous vous y connaissez en vents batailleurs :-)
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