Coladeira, funana, samba

Vendredi soir, à l'heure le soleil que j'avais observé du coin de l'oeil sur le mur de la cour se préparait à l'idée de se coucher, suis montée vers l'opéra, pour un peu de musique joyeuse, dansante ou pleine de saudade, pour se faire du bien.

Mariana Ramos, une partie de l'orchestre symphonique d'Avignon (noir fouetté d'un peu de rouge, de rose, de blanc pour l'occasion) dirigé par Marc-Olivier Dupin, qui semble avoir été ami de Toy Ramos alias Toy de Bibia, qui était l'initiateur du concert et l'arrangeur de certains airs, Lucien Zerrad guitare (et compositeur et réalisateur pour la chanteuse), Charles Obin-Yapi, percussions et formidable chanteur d'onomatopées, Francis Arnaud, batteur attentif

un public moins guindé que d'ordinaire se risquant peu à peu à participer, voix lancée, deux couples et une belle créole montant sur scène pour danser deux ou trois fois, battements de main comme peuvent

morna, coladeira, funana, batucu, mazurca, samba

di dor em or, balonce d'um coladera, jal da milha, so samba, beleza, discnfiado, mundo ca cre, instru ilidio, ultimo chance, dançador, mariana, cé la vida, largo di fogo....

caramel lumineux de la voix, métier joyeux, une robe plissée pour la faire voler légèrement, jaune et noire comme l'été, une robe moins flatteuse (celle des photos), Brigetoun presque toujours conquise

et deux des vidéos trouvées dans ma paresse de la fin d'après midi de samedi, après lecture du Ravi plaquée dans le soleil contre le mur de la cour, et longue rêvasserie aux sages occupations prévues