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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juin 12, 2013

Puisque...


Puisque je pensais que trop prenais de photos, que c'était perte de temps inutile (surtout depuis que je suis obligée à toute une gesticulation pour les enregistrer), m'en suis allée dans la ville avec mes deux appareils au fond de mon couffin..

mais parce que j'avais retrouvé, aux petites heures, des photos inutilisées, pensais plantes, pensais ville, pensais … ai continué
et comme ai l'esprit toujours remarquablement plat, ou plein de pensées merveilleuses auxquelles ne donne pas droit de figurer ici, maintenant, ou par principe, ou parce que sont floues, ou en marche, je laisse à votre indulgence plus ou moins grande le soin d'en décider, en resterai à elles

les plantes qui montent à l'assaut des murs, parce que l'homme en a décidé ainsi,

la liberté reconquise des herbes faussement campagnardes, soigneusement mêlées aux plantes nées pour le décor des jardins, petite pagaille de vie qui voudrait oublier le cadre où elle est sertie.

le retour attendu chaque année de la verdure qui vient jaillir, se balancer dans la brise, s'épanouir au soleil, s'agiter avec véhémence sous le mistral, agrippée aux murs et à la roche, et la surprise parfois d'en découvrir de nouvelles


et toutes les humbles amies qui profitent de petits espaces entre pavés, qui se nichent au bas des murs, qui sourient contre le béton, qui ourlent les grilles,

qui m'ont permis de poser, par moments, le sac, le couffin qu'étaient vraiment trop lourds (3 litres de bonne huile, plus d'un kilo de pommes de terre de Noirmoutier bien blondes, une bouteille de sirop de pommes au gingembre, un kilo de morue, du poisson, des légumes, un tout petit fromage de brebis et deux assiettes portant oiseaux)

moi, petite vieille ambitieuse, émerveillée par le coeur qui filait lentement, allongé dans le ciel, au dessus de mes pas.

6 commentaires:

tanette2 a dit…

Pourquoi en rester là, continue à te servir de tes deux appareils pour notre plus grand plaisir. J'aime tes rencontres dans la ville, ces petits bouts de plantes ici et là éparpillées entre les murs ou plus denses dans les jardin..et le coeur est splendide.
(1 kg de morue pour toi seule ???)

Pierre R Chantelois a dit…

Les photos font de nous, lecteurs et lectrices, les témoins de vos randonnées. Vos mots nous rendent complices de vos émotions.

Brigetoun a dit…

Tanette portée en une fois, en provision pour une quinzaine de jours

Dominique Hasselmann a dit…

Vous ne vous êtes pas "plantée" en captant le nuage à la fin !

jeandler a dit…

Le chèvrefeuille déjà fleuri. Une promenade parfumée. Un troisième appareil irait de soit: un pour le matin; le second pour la sieste et le troisième pour le soir.

arlette a dit…

Toujours émerveillée de voir la vivacité et la beauté des plantes accrochées à ...rien
La vie est ainsi