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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, juillet 30, 2013

De deux villes (long n'importe quoi)

Le Rhône est tombé dans ma cour quand me préparais à souper - et c'était bruyant à en trembler. (en restaient traces et un peu plus au petit matin)... parce qu'Avignon ne pouvait se laisser distancer par les petites villes ou villages de Bourgogne.

Comme à Sancerre sont partout des fleurs,.. 

Avignon s'y essaie, mais la chaleur de juillet et la violence de cette nuit ne lui permettent pas telle exubérance

même si certains lauriers ne font pas trop piètre figure auprès des hortensias.

À Sancerre comme Avignon, il est d'agréables terrasses pour les dîners d'été (aux horaires moins extensibles)

À Sancerre, samedi matin, pendant que certains étaient sur la route, ai marché dans les rues, mais finalement suis allée, assez vite, m'installer, sur un banc face à la vue (en fait, je crois que ce que Sancerre a de mieux c'est la vue qu'on a d'elle sur son piton en parcourant les coteaux, ou les vues que l'on a depuis elle), l'humidité était légère... et ma plongée dans le Kobo avec Limite de François Bon et les compléments qu'il y ajoute http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503625/limite me donnait patience et détachement (l'ai fini entre les trains du retour, relayé, pour la dernière heure par le couteau entre les dents de Barbusse http://www.publie.net/fr/ebook/9782814505513/le-couteau-entre-les-dents, que je ne me souvenais plus d'avoir)

Dans Avignon, charriant draps, robes, m'en suis allée, mais ne suis pas montée aux Doms pour opposer les points de vue, me suis contentée de cheminer entre les dernières affiches des spectacles qui tiennent jusqu'à la fin du mois, en leur détresse détrempée, pendant que l'on démonte les installations du in.

Dans Sancerre, samedi matin, et dimanche pendant que je pistais les chemins de tous les dégustateurs pour qu'on ne m'oublie pas et avoir une place dans une voiture, ai vu donc de beaux toits, beaucoup de traces d'ancienneté, parfois abâtardie par de disgracieux enduits, et les ajouts ou réfections du 19ème siècle (mais la saveur de celle qui en est le fruit) 

mais il reste le donjon (muni d'une curieuse grande baie vitrée et d'une petite bâtisse perchée légèrement hors contexte)

quelques bandes sur la façade de l'église, et trois ou quatre chapiteaux dans la première travée (dont celui qui a décidé mon appareil préféré à en rester là jusqu'au retour en ma bonne ville)

et le beffroi, et sa belle robustesse (lui ai présenté le salut, gracieusement dénué de dédain, de la tour de l'horloge, son homologue)

mais à Sancerre il y a les toits, leur rousseur, qui vaut bien les dégradés de roses de nos tuiles, et leurs belles formes souples

quelques petits détails qui ont gardé belle saveur

et deux maisons à réveiller (énergiquement) qui m'ont séduite, qui devaient être plus abordables (sauf peut-être les travaux)


que ce chantier entrevu ce matin par une porte ouverte près de chez moi.

Et à Beaujeu, on refait une charpente (mes ancêtres remuent en moi)...

Sur Avignon comme sur Sancerre la colère du ciel s'en est allée (et notre bleu nous a été rendu mais sans violence)
À Sancerre, je tentais de raidir ma fatigue pour suivre les autres (même si, l'âge et le pas rêveur de mes ambulations dans Avignon faisaient que l'ancienne chèvre suivait d'assez loin l'énergie découvreuse des autres), mais après une matinée pleine de tonus, ce lundi s'est effrité dans une longue sieste

(pour remplacer les longs sommeils profonds à l'hôtel) et un semblant d'assaut au tas de repassage.
Passionnant n'est-il pas ?

8 commentaires:

arlette a dit…

Cet aller-retour est du meilleur effet en vagabondage
J'aime beaucoup

Anonyme a dit…

C'est un joli n'importe quoi. @allearome

Pierre R Chantelois a dit…

Un voyage magnifique j'imagine sans peine au pays de l'Histoire, des souvenirs et des grands bâtisseurs. L'architecture me laisse pantois. Les photos nous font découvrir un monde fascinant... Merci

chri a dit…

Comme j'aime le Sancerre rouge...

DUSZKA a dit…

A très peu de distance de chez moi en Indre, cette région du Cher me réjouit : c'est un condensé des beautés de cette région un peu ignorée qu'est le Centre : Chauvine ? oui.

Brigetoun a dit…

crois moi ou non... j'ai pensé à toi

Gérard Méry a dit…

A Sancerre j'espère que tu as dégusté le crottin de Chavignol fromage du cru...et non de la crue.

Brigetoun a dit…

nature aux réceptions (et à peu près rien d'autre) avec de la crème, fondant dans des tagliatelles aux deux autres repas 'mais j'aime autant les ch§vres frais de ma région)