Ciel de pluie – vie qui
me sourit autant qu'elle peut, même sans l'aide chimique et
homéopathique, et petite tristesse vague qui noue la gorge, sans
raison. Y poser un sourire sans conviction en attendant qu'il
devienne naturel. Yeux qui refusent de s'ouvrir, envie de dormir, et
sentiment intense de mon idiotie qui me repousse de la lecture de
certains textes des blogs que je suis.
Et puis, dans le
tranquillement coléreux, résigné sans abandon, billet de
Panagiotis Grigoriou sur Greek Crisis
http://www.greekcrisis.fr,
que je suis assidûment, pour avoir illusion
de ne pas les abandonner complètement, nos frères grecs, ce bout de
phrase qui me fait signe avec grâce et
autres “idiotès”, littéralement
“personnes privées, individus” car telle est l’étymologie...
de l’idiot
et par
la grâce de la voix de Jean-Claude Amelsen, pour un temps, comme
chaque samedi ou presque, à 11 heures sur France Inter, ai eu
l'impression merveilleuse d'être intelligente.
http://www.franceinter.fr/emission-sur-les-epaules-de-darwin
Fait mon petit sac pour
mes deux bouts de jours et ma nuit toulonnaise, avec une petite
chanson qui tournait doucement en moi
Constaté avec
satisfaction et grimace que le semblant de poids rassurant famille
est bien là.
Passé aspirateur et fait
ma micro-expédition aux remparts avec amas de papiers et cartons de
la semaine, bouteille d'huile et bocaux vides
Rêvé, lu, eu faim,
écouté, attendu la nuit
et de mettre une robe de
velours noir que j'aime pour m'en aller à l'opéra assister à My
fair Lady, co-production
avec l'opéra de Metz, dans une mise en scène de Paul-Emile Fourny.
Je
ne voulais pas trop penser au film de Cukor (aveu : un de mes
classiques) - j'avais gommé les images pour ne pas comparer les
costumes avec le brio de Cecil Beaton (ils s'en inspiraient
d'ailleurs joliment parfois) et la mise en scène sur grand écran,
il m'est resté une petite gêne agacée d'entendre ces airs chantés
en français...
Mais
j'ai aimé regarder comment ils tiraient profit de ce qu'ils avaient
pour tenter de donner une impression de grand
spectacle dans l'esprit des années 50,
et l'écart n'en était que charmant.
J'ai
aimé une fois encore les choeurs, le métier et l'autorité de
Jean-Louis Pichon dans Higgins, même s'il faisait un peu trop vieux
professeur, j'ai bien aimé Philippe Ermelier dans le rôle du père,
Raphaël Brémard dans celui de Freddy,
Chiara
Skerath, assez jolie, jouant bien, et chantant bien dans celui d'Eliza.
D'une
façon générale, pour tous, les airs, nettement moins les
récitatifs (plutôt moins que les dialogues)
Mais
une fois encore, il y avait les commentaires de mes voisins, sur la
musique, entre les airs, et quelques cadrans de portables. Il devient
vraiment souhaitable de faire passer un examen préalable aux
spectateurs (et voilà que je joue mon Higgins)
Soyez
contents, ô vous les fidèles, vous serez en vacances demain, je serai toulonnaise.
8 commentaires:
Hello je vais te voir passer....
Soleil revenu pour t'accueillir
Ah, les voisins de fauteuil !On interdit les téléphones. On devrait interdire de parler .
Bon voyage à notre avignonnaise.
Ma fille "vise" les horaires de séance au cinéma pour éviter au maximum les malotrus. C'est triste ! Bon séjour à Toulon... pas vacances : absence. Bises berrichonnes glacées : à peine 4° ce matin, avec un ciel plein de beautés mouvantes, capricieuses. A bientôt !
Bon voyage Brigitte !
(et moultement d'accord pour ces spectateurs qui devraient être triés sur le volet, oui :-))
Bonnes vacances et belle année
Malheureusement il y aura surement des portables insupportables à Toulon
Je m'interroge à savoir si je préfère la neige à la pluie ou si la pluie serait moins encombrant d'une bonne bordée de neige. Angoisse métaphysique saisonnière. Que cette nuit toulonnaise soit bien chaude et au sec ;-)
A peine rentré, vous repartez...
Beau nouvel An et promesses de cette année si prochaine !
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