Dormi trop profondément,
ou rendormie.. descendre, presque dégringoler, et déboucher sous un
ciel délicieusement léger, bleu doux, paré de légers voiles
et une ville qui se
secouait de l'abattement du lendemain de fête, des rues un peu moins
désertes, une petite gaieté, une vacance allègre...
passer à la pharmacie
et, entre le regard
observateur mais bienveillant d'un Georges Wilson, qui aurait été
bien empêché de me conseiller
et le scintillement de la
lumière sur le feuillage de l'arbre d'Athéna (suis très souvent en
compagnie des grecs anciens ces jours ci – et à vrai dire ne sais
pourquoi j'ai pris ces photos mais voulais m'en servir)
longer les baraques du
marché de Noël et remplir un petit sac de denrées en tentant de me
freiner pour que cela ne soit pas trop déplorablement encombrant
pour ceux auxquels je pensais.... juste pour, égoïstement,
anticiper sur le plaisir de la rencontre dimanche.
(j'ai toujours eu horreur
du nougat, mais là je l'ai trouvé beau)
bercer ma légère
migraine en écoutant, regardant, des spectacles de cirque sur Arte + - un peu, très peu, de kitsch, la force et l'adresse des
acrobates du Cirque National de Chine
http://www.arte.tv/guide/fr/050799-000/le-cirque-national-de-chine-mei-li?autoplay=1
- un peu, pas trop, de préciosité, Alegria par le Cirque du soleil
http://www.arte.tv/guide/fr/050805-000/cirque-du-soleil-alegria?autoplay=1
- et mon sourire...
et puis, comme (je deviens
presque accro à la télévision ce que je n'aurais jamais cru)
j'avais écouté, regardé, en grand plaisir, aux dernières heures
de jeudi, sur le même site, un concert Berlioz dirigé par Marc
Minkowski, avec les nuits d'été chantées
par Anne Sofie von Otter, avec la parfaite diction, la sensibilité
et l'esprit qu'elle partage avec Félicity Lott (faut-il être
étrangère pour que le français chanté soit intelligible ?) et
Harold en Italie avec,
comme alto soliste, Antoine Tamestit http://www.arte.tv/guide/fr/044773-000/marc-minkowski-dirige-berlioz?autoplay=1
je
les ai retrouvées, Félicity Lott, Anne-Sofie von Otter (plus jeune)
dans le chevalier à la rose de Richard Strauss (le DVD d'une
représentation au Staatsoper de Vienne, en 1994, dirigée par Carlos
Kleiber, qui est un de mes régals)
et
brusquement, bizarrement, j'ai constaté que la journée s'en allait
vers sa fin.
7 commentaires:
Lire ce nom de Carlos Kleiber et toute la musique nait.
Ni vu ni connu, comme le temps passe que voici déjà la nuit. Toutes les étoiles, au ciel, sans économie se consument et brillent.
oui, magnifique le concert. Il y en a beaucoup ces jours-ci pas tous valables... mais c'est la télévision, il faut savoir zapper pour la sauvegarde de son es^prit. Toujours jolie balade urbaine mais néanmoins poétique. Bises.
Oh, j'ai raté ça (mais il y aura peut-être des redifs, me dis-je, car monsieur et madame arte sont prévoyants) (eux :-))
Christine je ne me renies tout de même pas au point d'avoir la télévision - mais par internet on a quelques unes des émissions passées de Arte et là je pioche
Et même se laisser charmer par inadvertance par Charlton Heston et Yul Brynner dans une Egypte de carton pâte du temps de Cecil B. De Mille
et pourquoi pas aussi écouter Frank Sinatra les larmes aux yeux!!
Noël en nostalgie ...
c'est grave docteur ?
moi j'aime les deux...la nougat et Arte
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