commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, décembre 08, 2013

Quelques images de mes sorties de l'antre


à mes moments de lucidité, samedi après-midi, et quand je n'étais pas passionnée, ou intéressée par ce que lisais, j'ai enregistré, pour les poser ici, quelques photos prises ces derniers jours, sans avoir spécialement idée de leur chercher un sens quelconque, artificiel ou non.


Jeudi, jour de petit vent, de belle lumière, de petites fleurs gelées, de courses détendues aux halles, d'attente devant le reste du tas pour soupe de poisson pendant qu'on pesait mon cabillaud

vendredi soir opéra avec départ dans une nuit de mistral hurlant, déchaîné, qui pendant l'entracte du concert, après aux étoiles de Duparc, que j'avais écouté avec un vague plaisir fatigué par la journée, et la création de Telperion et Laurelin, idylle à l'aube des mondes entendu avec une politesse déçue (j'attend autre chose d'une création qu'un mélange de romantisme digéré et de musique de film, même plutôt agréable), pendant l'entracte donc, sous les yeux des quatre ou cinq fumeurs blottis contre les portes en verre, balançait les guirlandes des arbres et la corolle de lumières s'évasant au dessus des cabanes avec une force acharnée, en une danse presque inquiétante – en seconde partie, même énergie, et jubilation du public y compris Brigetoun (si agréable de sentir autour de soi les gens heureux et de l'être avec eux) dans l'exécution de la messe en ut de Beethoven, par l'orchestre, quatre bons solistes et un choeur formé à partir de plusieurs choeurs amateurs (amateurs mais de fort belle qualité)

samedi, au petit matin, vent bruyant, regarder deux petits pots gisant devant porte de la cuisine, séparés des mottes et plantes, vérifier que le nouvel haubanage de l'olivier fou, qui avait rompu ses amarres vendredi pour s'avancer et s'étaler au sol, tenait toujours, remplir de feuilles un nouveau sac de 20 litres, et, comme le vacarme s'endormait, sortir dans des rues où je pouvais marcher toute droite, où les rafales ne s'emparaient des feuilles que trop brièvement pour que je puisse saisir leur danse, chercher un châle que je n'ai pas trouvé, des jambières que j'ai trouvées, quelques broutilles, et débusquer enfin dans le marché de Noël le savonnier pour compléter ma petite collection-provision (surtout de savon miracle auquel aucune tache ne résiste).
Que ce dimanche vous soit bon, ô vous qui passez ici. 

15 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Merci !
Le vent semble se calmer...
Pourvu que ça dure...
(Pour ce soir...)

Anonyme a dit…


Vous avez raison , le Savon de Marseille, c'est une pure merveille...Si rare....

Brigetoun a dit…

rare ? que non ! mais là il a une grande variété de Marseille, d'Alep, de petits savonniers et ce savon détacheur

arlette a dit…

Belles images au gré du vent ...et combien d'autres encore que l'oeil attentif cueille pour la mémoire
Merci pour ce Bon Jour

chri a dit…

Merci de vos voeux et de nous avoir passé un savon.

jeandler a dit…

Quelle aubaine : du savon de Marseille et du vrai !

Dominique Hasselmann a dit…

Et le plaisir opéra...

cjeanney a dit…

la photo avec les guirlandes dans la nuit ressemble à un rêve épinglé (et le savon qui détache tout, à un souhait qu'on ferait à une fée) (comme celui du panier qui se remplit tout seul de vivres) (ou celui du poisson miraculeux que le pauvre pêcheur relâche, sûr que c'est lui sur la photo (ou donc son frère)) (la magie plane sur paumée :-))

Brigetoun a dit…

je t'assure il est fabuleux, et j'étais ennuyée de ne as retrouver le savonnier parce que n'en avais presque plus - Marseille et Alep on en trouve à la pelle mais lui, non

Isabelle Pariente-Butterlin a dit…

Je regardais ces feuilles abandonnées par le vent, dans les rues d'Aix, et elles apparaissent dans vos images … Même rêverie où je les retrouve.

Lavande a dit…

MERCI Brigitte. J'ai cherché et trouvé votre savon sur internet (l'Univers Oriental).
Pour rentabiliser les frais de port j'en ai commandé 3: un pour moi, un pour ma fille et le troisième sans destinataire précis. 5 min plus tard, je reçois un mail d'une amie qui, pour une petite fête, propose que chacun fasse un (tout) petit cadeau à un autre participant tiré au hasard!
C'est la première fois que je mets un temps ... négatif(!) pour trouver une idée!

tanette2 a dit…

J'ai découvert ce savon miracle, il y a peu, je ne saurai plus m'en passer...

Gérard Méry a dit…

Il fut bon...et froid ce dimanche nous le savons...de Marseille

Danielle a dit…

Je passe lundi et non dimanche, mais le dimanche fut bon et le lundi pas mal. Et de passer amène quoi qu'il en soit le sourire.

Pierre R Chantelois a dit…

Je vous trouve bien courageuse de sortir ainsi par heure aussi tardive. Ou plutôt de rentrer par heure aussi tardive ;-)