franchir la barrière de
motos que l'approche de l'été ramène devant ma porte, pour, dans
un petit retour du mistral gentiment joueur, une dernière rencontre,
et, en gommant migraine et
lassitudes petite virée dans les halles où les premiers abricots,
les pèches de serre font leur entrée colorée, où les fromages
étalaient leur variété, halles fréquentées juste ce qu'il
fallait pour ne pas s'endormir, juste assez peu pour permettre la
nonchalance,
fouiner un peu dans les
étals des brocanteurs
et gagner pour un petit
déjeuner/goûter de mini gratins la quiétude de chez Françoise, le
salon de thé et de bonnes pensées qu'aime bien, au calme
aimable....
un petit tour vers Saint
Pierre pour la calade et la porte sculptée, passer à l'hôtel,
charger bagage des visiteurs qui s'en vont achever de se reposer à
Montpellier avant leur vol de retour,
Brigetoun, calfeutrée
dans l'antre, entreprenant d'effacer l'épuisement né de tant
d'émotions et de reconnaissance, la crève née d'un passage trop
rapide et radical aux tenues d'été dans la petite grisaille de
dimanche et le mistralounet de ces deux derniers jours, caressant le
sourire du souvenir de la très fantaisiste, courageuse, charmante
femme de notre chef cosaque.
10 commentaires:
se réchauffer d'un sourire..retrouver la pêche! ;-)
et grand merci
pour votre passage ici
pour vos billets
Ils sont venus et repartis sans doute avec une bonne provision d'images heureuses.
Chez Françoise ! Mais c'est ma cantine pendant le Festival!
Bernadette
je l'espère - ont tout fait pour ça
pensé que pour une dinette tranquille chez Françoise s'imposait
Chez Françoise finit en beauté...
La vue des premières pêches et des abricots me réjouit, je les attend avec impatience.
Bon repos bercé d'agréables souvenirs.
Bel étal pour une dînette et beau ciel.
Une journée de bonnes choses ! tu avais raison, chez moi c'est bien un prieuré.
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