En attendant le dernier
concert symphonique de la saison, me suis plongée, pour la dernière
fois, avant peut-être septembre, dans la moisson de juin,
m'ébattant
dans le contenu des vases,...
souvent avec plaisir et admiration,
dans les échanges, entre
Pour Clément et
Esteban mon père anarchique
contre
l'horreur qui revient, une lettre adressée à cet Esteban qui porte le nom du
père anarchiste, à cet Esteban qui maintenant a commis l'horreur –
un texte qui avance par petites poussées, ou qui bégaie un peu, qui
fait effort – beau
j’écris votre prénom
Esteban et le fait suivre du mot fasciste – nous vivons vous et moi
dans le même pays – et vous et moi avons du sang espagnol qui
coule dans nos veines – le sang c’est ce qui fait battre le cœur
– je vais maintenant écrire un autre prénom – mais avant je
dois écrire que le sang de cette autre personne ne fait plus battre
son cœur – vous avez arrêté de faire battre son cœur
et
Samuel Dixneuf-Moncozet
http://sauvageana.blogspot.fr/2014/06/vases-communicants-samuel-dixneuf.html
lucarne
la
fenêtre haut placée donnant sur un pont, déformé/effacé par la
vitre sale jusqu'à n'être plus que quelques formes, et celui qui
n'a que cette ouverture – court texte implacable
S'il avait pu l'ouvrir,
cette fenêtre (impossible) il aurait d'abord été surpris du bruit
peut-être. Le murmure de ses rêveries disloqué dans un torrent
hurlant de métal puis (très vite) les relents de fritures dans ceux
non moins tenaces des diesels puis (tragédie) les formes (ses chères
formes) achevées en une forme unique.
(mais la petite fenêtre
est condamnée)
attente
destinées latentes
l'arrêt
de bus – et la petite communauté provisoire qui s'y constitue – minutieuse description de ces attentes qui se côtoient – l'impatience, et je vous laisse découvrir...
juste
la fin : Le tintement de la cloche de
la cathédrale attenante à notre chez-nous, nous dérobe brutalement
à cette scène égarée. Quelques regards en coin camouflent ce
doute qui plane et s’évitent finalement. Un ange passe. Soupir
désolé général. Ce n’est pas lui que l’on attendait.
et
Eve de Laudec
http://blogmaestitia.xawaxx.org/post/2014/06/06/Attente
l'attente
une
belle, parfois rageuse, description de l'attente, cette noyade... et
les mots en font poésie
J’attends sans
coulant sans passant, dans où personne ne vient, dans où rien ne
chante ni ne pleure ni ne parle ni ne bouge, dans où j’attends.
et
enclosent un poème de très-douée pré-adolescente (de 1963)
...L’attente de voir
couché
Le soleil qui s’élève
L’attente
perpétuelle
Des heures sur le
cadran
le mot
la boîte à secrets
une
liste de mots et de noms qui la rendent joyeuses (et je les adopte
tous comme en les reconnaissants)
… Les Kerguélen.
Libellule.
Crique.
Violette.
Murmurer.
Tintinnabuler...
et
Danielle Masson
http://mariannedesroziers.blogspot.fr/2014/06/vases-communicants-avec-danielle-masson.html
Goran Le Mut et Danielle
jouent avec les mots, les lettres... un échantillon
Le Wapiti
ordonna au renard
de danser.
Papy
alla livrer
un âne chez la bretonne
rousse et avenante.
sur de séries de
photos
Piero Cohen-Hadria
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3983
Odette, photo-roman
qui
est tombée dans cet appartement acheté avec son mari, loin de leur
nord (et elle est là avec son fils de soixante ans et quelques)...
et, par petites notations, c'est sa vie, leur vie qui est retracée,
devinée par le narrateur dont la vie s'entrelace avec la leur (et il
y a les photos aussi, sans lien immédiat, et qui parlent), avec la
délicatesse inimitable de Piero Cohen-Hadria – non pas un hommage,
mais une offrande.
puis tout à coup il
est mort et elle se retrouve presque seule, ses deux enfants
survivants viennent la voir, elle perd la vue, elle perd le monde
elle perd la joie de vivre que je lui connaissais car elle aimait
bien rire (je pense qu'elle aime toujours rire, j'en suis même sûr
c'est notre condition), alors je pose ici des fleurs, pour moi ce
n'est pas que je n'avais pas de mère, ce ne fut pas qu'elle ait
jamais pu la remplacer par exemple, mais une amie, oui
et
houille de biais
photos
des maisons d'une ville traversée en train, vues de biais, suivant
un angle qui se déforme..
dix maisons, dix
explications/attributions de ces maisons devenues, par cette avancée
du train, étranges
On disait de la maison
neuf qu’on la transportait là parfois : si les gens
vieillissaient il n’était pas si bon qu’ils restent dans leur
voisinage habituel, on tirait leur maison ici dans l’angle et on
repoussait les bords pour qu’elle tienne dans l’oblique, alors
ils pouvaient bien tenir le temps qu’ils voulaient, dans la maison
de biais.
seuls
premier banc à droite
texte
découlant d'une citation d'Orhan Pamuk
longtemps,
depuis l'enfance, croire qu'il viendra, s'asseoir là, attendre –
phrases qui disent le temps
Quand ai-je cessé
d’attendre ? Il n’y a pas de fin nette. C’est arrivé
diffus. Une fatigue du ressentir. Comme si de respirer eût lassé
mes poumons.
et le
poème de la dessaisie de cette attente et de l'issue.
et
Franck Queyraud
http://silencieuse.net/2014/06/05/roman-franck-queyraud/
Roman
marcher
dans la solitude froide, ne plus vouloir ressembler aux personnages
de roman avec leur regard vers le ciel, leur avancée,... un
beau texte poétique
Il y avait des chemins
qui bifurquaient sans cesse ; d’autres plein de nids
d’araignées que j’évitais, à tort, car je ne pouvais voir les
araignées. Aucun oiseau ne venait plus rayer ce ciel triste. Ce ciel
que tu consolais par ta seule présence. Le goéland blanc n’était
plus d’aucune utilité. J’ai eu la tentation de rencontrer la
baleine blanche et disparaître avec elle, accompagné de son fol
capitaine
écrire sur photo ou
photos de l'autre
Philippe Rahmy-Wolff
http://flaneriequotidienne.wordpress.com/2014/06/06/salebra-par-philippe-rahmy-vase-communicant-juin-2014/
Salebra (avec
photos de Franck Queyraud)
en
belle langue – la constipation de Pantagruel, les tentatives de
remèdes des médecins, à la taille du malade, leurs effets, tout
aussi phénoménaux... allez vite lire
… Soulagé de ses
humeurs, son cul, embouteillé par le sel de mer, a pris de si
gigantesques proportions, que le pays entier penche comme une barque
trop pleine. Pantagruel n’ose plus bouger. Il regrette le temps de
sa bedaine qui gagnait en majesté. Son présent embonpoint culier
n’a plus rien de royal. Il est le mal dans le remède qu’on lui
inflige, le ver dans le fruit, une caricature, la preuve de l’usure
des histoires drolatiques, même quand elles concernent des êtres
fabuleux.
et
Franck Queyraud
http://kafkatransports.com/vases-co/
tapages – ta page
quotidienne
le
silence c'est la mort – la vie c'est le bruit, à commencer par le
bruit de pompe en nous – veillons à maintenir la vie, le baroque
Réflexion,
interrogation, et pour appui ce qu'écrit
Stephen Jay Gould que vous laisse découvrir si, comme moi, ne
connaissiez pas... pour arriver à
Comment devenir
attentif à ces petits riens ? Sentir, ressentir, décrire ces
petits riens du tout qui nous touche ? Les sons, les bruits de
la ville, les odeurs du jasmin en fleurs, l’élégante courbure de
la feuille du gingko biloba, les voix douces, graves ou éraillées…
Il y a certain éraillement qui nous plait. Je
déraille ? Etceteraille…
Sagesse
– Franck Queyraud lui comme d'habitude dit Silence... et accompagne
son texte d'une photo de Philippe Rahmy-Wolff et d'une photo de
Justine Neubach.
poèmes - temps
Cécile Benoist
http://www.ericdubois.net/2014/06/texte-de-cecile-benoist-les-vases-communicants-de-juin-2014.html
tempo
poème
– phrases égrenées pour une aventure du temps qui s'en va en
voyage
Le
temps a du mal à s’en remettre. La convalescence est longue. Des
rides lui rendent visite, hypocrites. Des cheveux blancs
s’incrustent, profiteurs.
et
un poème pour les
promesses
Lumière dans la
chambre d’écoute?
accents sur les
voyelles
Sonne la promesse
Poème du temps qui
passe
dont les pas se perdent
au loin
ailleurs
âil/heurs
une bande son à écouter,
musique (en accord avec texte, mais pas trop proche, comme elle sait
le réussir) et mots à lire à la suite de a.il/leursceux de
Frédéric Pajak et du Manifeste incertain
...Je suis ébahi et
consterné devant l'aisance oratoire, devant ces bouches pleines
d'elle-même, ces voix qui clament haut et fort leur appartenance à
la «réalité» - je veux dire à l'autorité ...
suis
revenue plusieurs fois (un caprice de ma machine à qui je demandais
trop de choses à la fois peut-être) pour accéder à
b.âil.leurs - je
parlerai du sentiment d'abandon, qui me vient un matin de printemps,
une soirée d'hiver, de l'énergie qu'on puise très tard le soir,
entre deux personnes qui claquent le vent...
c.il/leurs – je
parlerai de brûler toute forme de nostalgie, de fenêtre en fenêtre
se pose mon regard...
der.a.il/leurs – je
parlerai de reprendre le chemin... mais,
plus que jamais, l'important est là où sont mes points de
suspension
et
c'est écrit
une
belle photo pour un texte écrit au retour d'Afrique, texte qui fait
parler ou penser une jeune femme qui vient d'Afrique sur les côtes
trop défendues de notre bastion Europe, une mariée sans l'avoir
décidé... une.. lisez plutôt, le souvenir de Babacar, son absence,
la décision, la rencontre, le bateau
Cette France, nous ne
la verrons pas de si tôt car trois bateaux espagnols se rapprochent
de nous à présent. À leur bord, des policiers avec hauts-parleurs.
Ils hurlent et nous font signe de rebrousser chemin. Ils agitent
leurs bras en nous montrant l’horizon.
Des dizaines de jeunes se
mettent à crier et à protester avant de sauter à l’eau. Quelques
uns ne remontent pas à la surface, victimes sans doute d’un
chaud-froid. La plupart nagent à l’arrache vers la rive. Je les
aperçois qui s’épuisent au fil des minutes.
et
l'espoir
Nolwenn Euzen
http://www.atelierdebricolage.net/?p=5984
poème dansé
les
mots et les corps dans la danse.. impossible de dire autre chose que
j'aime
Si les mots en foule
dans la bouche ralentie. Des gestes brusques des idées crues des
forces vives. Dessiner son volume au cœur d’une langue amie. Un
visage sous le doigt. Ton corps pour dire ses appuis hors de phrase.
L’œil à la course, sans bruit je file dans mes mains. Niche un
mot plus petit. Qu’il vibre ici pour battre dans son flanc.
et
Philippe Aigrain
http://grandemenuiserie.fr/spip.php?article128
soliloque des
longitudes
s'attacher
aux mots, en parler, pouvoir s'en servir pour dire ce que tu es par
écrit
Tu me demandes : mais
si tu l’écris, pourquoi ne peux-tu pas le dire ? Si j’essayais,
ce serait le cliquetis des clés dans la poche, le bourdonnement de
la ventilation, le chahut d’animaux qui se coursent, la porte qui
claque. Qui entendrait alors l’à peine audible du pied nu qui se
pose dans l’herbe, l’esquisse d’un soupir retenu, le souffle
dans le sommeil, le chant qui jamais ne sortira de ma gorge ? Alors
je les range les mots. J’essaye de les prendre par surprise. J’en
attrape à peine dix. En si petit nombre, je devrais pouvoir les
maintenir en place, les assembler peut-
être.
tenter
de les adapter..
la vie sociale – en
dialogue
Françoise Gérard
http://www.auxbordsdesmondes.fr/spip.php?article1949
et
Isabelle
Pariente-Butterlin
http://www.le-vent-qui-souffle.fr/article-isabelle-123807294.html
tyrannie sociale et
services volontaires
je ne
vais pas essayer de remplacer leurs mots par les miens,
les mots qui
d'entrée, en très courtes phrases (parfois un seul mot) disent "je
ne joue plus le jeu" – ils sont exactement ce qu'ils doivent être,
et nous font entendre une voix que je pense être celle de Françoise
Gérard
enfin
si, tout de même, je vais essayer de dire que c'est un dialogue avec
une autre voix qui est, j'en suis certaine, celle d'Isabelle
Pariente-Butterlin, la première voix, celle des phrases brèves,
étant relayée par une longue phrase qui déroule les idées
exprimées par ce refus haletant.. avant que la première voix ne
reprenne, ne raconte une expérience enfantine d'affrontement au
monde – et ce dialogue continue, cherche ce qui demeure de
l'enfant...
Avons-nous à ce point
renoncé, avons-nous à ce point reculé que nous ne soyons plus que
des enfants, anciens, vieillis, trahis ? Avons-nous à ce point
appris à renoncer que nous ne soyons plus que cela, pauvre de nous ?
Ce serait tout à fait tragique n’est-ce pas ? Qu’avons-nous fait
de l’enfant que nous avons été ? À quel moment l’avons-nous
abandonné ? L’avons-nous seulement abandonné ? Je ne me souviens
pas. Si c’est le cas, s’il en est ainsi, ce ne peut être qu’à
un moment froid de la vie, sous une pluie fine et glacée.
Continue... et Isabelle la
philosophe dans cette recherche de l'enfant, celui qui voulait
l'envol,fait intervenir Icare, Sisyphe,
On n’empêchera
jamais Icare de chercher à s’envoler, de se jeter dans le vide en
se confiant à la force du vent, d’ouvrir les bras pour tenter
d’étreindre le monde. Icare ne se fait pas d’illusions, il sait
qu’il se brûlera les ailes et que sa chute sera fatale. Mais tel
est son destin. Et quand la vie l’oblige à prendre son tour dans
les escalators du métro souterrain, il ronge son frein, patiente en
rêvant d’un nouveau départ, à moins qu’il ne croie mourir de
désespoir ou d’ennui. Icare ne sera jamais un robot. On oblige
parfois (souvent ?) les êtres humains à se comporter comme des
robots.
mais cet éternel
entre-déchirement des humains... la soumission volontaire et la
nécessité des lois comme remède. (outrageusement résumé, il est nettement préférable de lire leur échange)
écrire à partir d'une
photo fournie par l'autre
Dominique Hasselmann
http://dom-a.blogspot.fr/2014/06/miroir-grand-teint.html
miroir grand teint
une
mini nouvelle – elle, belle irrésistiblement, entre dans un bar
sous les regards.. commande un mojito, attend, (description du bar,
de l'ambiance et de la musique) ) arrivée de Jean-Philippe – la
suite allez voir
Sur le mur, au-dessus
de la banquette, était suspendu un grand miroir : Solange
pouvait regarder ainsi Jean-Philippe en même temps que l’ensemble
du décor derrière lui. Les habitués buvaient, riaient fort, un
type embrassait sa compagne de manière interminable, comme s’il
faisait un concours de durée pour le Guinness Book (il devait
confondre avec une pinte irlandaise).
– trouverez
un mystère un peu angoissant et le remède trouvé par Jean-Philippe
et
le pont Dieu était
bouché
cortège qui descend de la
bute comme d'habitude, cortège arrêté par une barrière baissée –
récit goûteux, alerte (avec la solution en italique comme une note
de bas de page qui déflore joliment le mystère)
Dans l’immédiat, le
cortège dut se résoudre à emprunter l’escalier en chantant des
cantiques à Saint-Martin. Pour finir, l’anicroche fut vite oubliée
et ce fut le spectacle habituel de liesse admirable, au pique-nique
(saucisson de l’Ardèche, rillettes du Mans, camembert de
Normandie, fraises de Plougastel, vin d’Anjou AOC et autres
joyeusetés régionales) organisé Nouvelle place Jeanne-d’Arc
(anciennement place de la République).
Le trio
Camille
Philibert-Rossignol, François Bonneau et Wana Toctouillou
un texte
http://camillephi.blogspot.fr/2014/06/vase-communicant-de-juin-2014-avec.html
ou
http://wanagramme.blog.lemonde.fr/2014/06/06/vases-communicants-juin-2014
/de François Bonneau,
avec de belles photos, un texte de petite apocalypse
Restait l’épouvantail.
Qui me fixait, hagard.
Sans daigner m’en
dire plus, sans oser ni regard, ni geste.
J’aurais voulu
partir, mais j’attendais encore, un signe, une approbation, un coup
de poing peut-être ou un baiser fiévreux.
Chez
Camille Philibert-Rossignol devrait figurer un mur d'église grise
une
photo sur laquelle s'inscrit un poème avec contrainte de Wana
Toctouillou (ci-dessus à gauche)
C'est le soir
Il fait déjà très
noir.
Ténébreux...
et, de
Camille Philibert-Rossignol
http://wanagramme.blog.lemonde.fr/2014/06/06/vases-communicants-juin-2014/
un
court paragraphe beau et assez énigmatique (au moins pour Brigetoun
bétassou juste capable d'aimer sans savoir pourquoi) que vous laisse
découvrir
Souvent, ma mort
fermait la bouche dans la lumière. Sans sentir s'immobiliser dans
les champs des solitaires voyeurs et figés, bloqué pour une
banalité, alors que signalisé, je repartais sans reprendre souffle.
François Bonneau semblant avoir eu un empêchement
le dernier échange, de
Leiris à Williams Carlos Williams :
la belle dérive dans le
souvenir de Julien Boutonnier
J’écoute encore,
certains soirs, le voyage délirer après que les infirmières m’ont
lavé : «Je viendrai de nouveau à la cascade enceinte d’hibiscus
géants. Je te livrerai à la morsure de mon étreinte. Je te verrai
nue comme un voile emporté par le vent. Tu ouvriras la bouche. Le
miel de l’aurore et le goût de la mort se mêleront pour tresser
une voix vraie : la nôtre. Et je n’entendrai rien. Ma peau seule
recevra les mots de l’amour.»
et, chez lui
http://julienboutonnier-peut-etre.blogspot.fr/2014/06/447-nuit.html
mon errance dans l'idée de nuit jusqu'à Nout dans laquelle passe
la nuit
Je tiens la lumière et
Nout m'engloutit, Nout qui se fait noire parsemée d'étoiles, et la
lumière et moi, agrippée à ce mot, l'idée de clarté, entraînée
à sa suite, nous entreprenons le long voyage de la nuit, dans Nout
la guérisseuse, aux larmes de pluie, Nout aux amours qui ne durent
que cinq jours, Nout la faiseuse d'orages, Nout au rire de tonnerre,
Nout sur laquelle brillent les morts pour nouvelle vie, Nout d'où
émergeons, la lumière et moi toujours dans son sillage, son espoir,
jaillissant de son giron pour que vienne le matin.
et la tentation d'abandonner internet, les bidules sociaux et les blogs sauf lecture muette
éventuelle, se renforce.
14 commentaires:
bon cette fois je pense que la cause est entendue
Copieux et riche montage sans parler des montages photographiques. Du beau, du bon travail.Merci, Paumée.
merci mais c'est la dernière fois, au moins jusqu'en septembre même si je ne ferme pas paumée
Merci pour tout cela que tu nous offres chaque moi, si précieux, si beau, si utile... Tu as le droit à la vacance et aux vacances... heureuse que tu ne fermes pas Paumée!
Merci de ne pas abandonner les pauvres lecteurs en mon genre qui se sentent de plus en plus seuls, avec la sensation de se trouver au milieu d'un immense hall entouré de portes vitrées sur le monde, qui se ferment les unes après les autres, en leur claquant au nez .. Merci pour tous les autres jours aussi !
Tu es courageuse et suis admiratif de ta fidélité à mes modestes clichés.
modestes clichés ? dis Gérard tu galèges ?
Merci Brigitte. Une belle lecture à nouveau. Est ce que quelqu'un te relaye en juillet et août ? Peut être demander à quelqu'un, non ? Qu'en dis tu ?
à vrai dire pour la liste pas de problème - c'est lire les vases de juillet le jour même qui ne sera peut être pas possible (dépend de leur nombre à var dire) - et en août peut assurer liste et lecture mais pas participer...
non j'objective !
ton rocher de ce jour dimanche obstrue
Paumée est allergique aux com(s) § Ils ne peuvent exister dorénavant.
Paumée était assez sotte pour être triste des non commentaires - donc tranché
Nous serons donc les intermittents des commentaires. Bonne journée en espérant un festival.
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