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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, août 07, 2014

Ciel doux, tiédeur, rhume et jazz au sec dans la nuit

Lumière sous des écharpes à la légèreté inouïe, douceur de l'air et mon désir toujours (qui disparaitrait sans doute dès qu'accordée) de soleil écrasant vertigineux...
yaourts, canard enchaîné, pas de cigare, éponges, whisky, Faulkner, Maylis de Kérangal, Austen, tout petit Virginia Woolf, Maître Eckart, Jean Rolin, Quignard, puisque n'arrive plus à lire, et quinze jours ailleurs de Minnelli, le Satyricon de Fllini (ai réalisé que ne l'avais jamais vu!) et Shock Corridor de Fuller.
Se faire du mur qui reçoit encore le soleil un oloé pour les larrons de Faulkner, en belle chaleur, pour que cuise et s'épanouisse mon rhume, rentrer pour cardigan en coton après que la lumière dure ai quittée la cour pour des hauteurs inatteignables, départ et continuer lecture souriante, jusqu'à
ayant déjà à mon âge assez souvent remarqué que les avocats et même les praticiens de la vertu ont évidemment de sérieux doutes quant à son infaillibilité en temps que bouclier, mettant leur foi et leur confiance non pas dans la vertu elle-même mais plutôt dans le dieu ou la déesse qui en a la charge ; outrepassant la vertu comme si c'était par fidélité à la déesse suprême elle-même, en retour de quoi la déesse se chargerait d'éloigner la tentation, ou de toute façon d'intercéder pour eux. Ce qui explique beaucoup de choses, ayant de plus remarqué que la déesse en charge de la vertu semble être également en charge de la chance, sinon de la folie aussi.

Un peu de soins à l'antre et départ en début de soirée
vers la place des Cames et un petit groupe – non prévu – accompagnant les dîneurs et ceux, nous, qui faisaient la queue en attendant l'ouverture du cloître des Carmes pour le dernier des concerts du Tremplin jazz.
En première partie, le groupe d'Alexis Avkian, saxophone, avec Ludovic Allainmat au piano, Fabrice Moreau à la batterie et Mauro Gargano assez formidable contrebassiste, qui arrive à faire de sa contrebasse un didjeridoo, mais pas que
ils avaient invité, pour deux morceaux, dont le premier était inspiré par la grand mère arménienne d'Alexis Avakian, un joueur de duduk dont je n'ai pas compris le nom, ce qui nous a valu un très beau moment
Le premier disque du saxophoniste Alexis AVAKIAN invite au voyage avec des
compositions intimes,joyeuses, mélancoliques, des mélodies aux couleurs inouies. Une sophistication discrète qui confère à la musique toute sa densité et son relief. Un album aux diverses teintes et à géométrie variable.. selon la présentation du programme qui nous envoyait vers cette vidéo
J'ai beaucoup aimé, la plupart du temps, un choya moins parfois, la musique d'Avakian, et son humour gentil.
Beaucoup aimé, aussi, le dernier morceau pour lequel ils ont été rejoints par Stéphane Belmondo.
Un cour entracte pour déplacer le piano, se restaurer ou fumer un demi cigare
et puis le bonheur de la deuxième partie
et puis le bonheur de la deuxième partie avec Manu Katché.
sur le programme :
Pour son quatrième album ECM, intitulé tout simplement “Manu Katché”, le grand batteur français d’origine ivoirienne remanie une fois de plus le personnel et l’orchestration de sa formation pour présenter un tout nouveau répertoire de morceaux écrits d’une plume dense et compacte. Cette façon de renouveler systématiquement ses partenaires et la configuration de ses groupes est au cœur de la façon de composer de Katché : “Quand tu entreprends d’écrire seul ta musique, tu es très vite conscient de tes propres limites. De changer de partenaires, ça t’aide à les dépasser parce que chaque nouveau musicien apporte avec son expérience une façon d’envisager ta musique que la plupart du temps tu n’aurais même pas imaginées.... e vais d’abord à jouer avec la personne pour essayer de capter son style, ou quelque chose qui relèverait de l’essence de son jeu, afin ensuite de l’avoir en tête lorsque je me mets au piano pour composer.
Avec un lien vers cette vidéo (mais justement les musiciens ne sont pas les mêmes)
Et ce fut une heure et demi de plaisir, plaisir de les écouter, plaisir de voir le plaisir que Manu Katché prend à jouer. (pardon imploré pour les photos)
Salut, un solo de batterie, et le retour vers l'antre.

6 commentaires:

Brigetoun a dit…

bon là je devrais vraiment abandonner

Dominique Hasselmann a dit…

Elles sont très bien, ces photos !
Un peu de jazz change des voix des comédiens...
Manu Katché, vu une fois à Marciac, très fin batteur (et tellement sympa quand il présentait une émission de télé dans les temps anciens).

Brigetoun a dit…

en tout cas il fait le flop du mois auprès des "amis"

Lavande a dit…

Joli "lapsus de clavier": la place des Cames.
Pas le même type d'approvisionnement que les Halles!

Michel Benoit a dit…

Pas flop ! Pas flop ! :D)

Lucien Suel a dit…

Merci Brigitte. Et j'avais lu rhum et jazz !