Lumière sous des écharpes
à la légèreté inouïe, douceur de l'air et mon désir toujours
(qui disparaitrait sans doute dès qu'accordée) de soleil écrasant
vertigineux...
yaourts, canard enchaîné,
pas de cigare, éponges, whisky, Faulkner, Maylis de Kérangal,
Austen, tout petit Virginia Woolf, Maître Eckart, Jean Rolin,
Quignard, puisque n'arrive plus à lire, et quinze jours ailleurs
de Minnelli, le
Satyricon de Fllini (ai réalisé
que ne l'avais jamais vu!) et Shock Corridor de
Fuller.
Se
faire du mur qui reçoit encore le soleil un oloé pour les
larrons de Faulkner, en belle
chaleur, pour que cuise et s'épanouisse mon rhume, rentrer pour
cardigan en coton après que la lumière dure ai quittée la cour
pour des hauteurs inatteignables, départ et continuer lecture
souriante, jusqu'à
ayant déjà à mon âge
assez souvent remarqué que les avocats et même les praticiens de la
vertu ont évidemment de sérieux doutes quant à son infaillibilité
en temps que bouclier, mettant leur foi et leur confiance non pas
dans la vertu elle-même mais plutôt dans le dieu ou la déesse qui
en a la charge ; outrepassant la vertu comme si c'était par fidélité
à la déesse suprême elle-même, en retour de quoi la déesse se
chargerait d'éloigner la tentation, ou de toute façon d'intercéder
pour eux. Ce qui explique beaucoup de choses, ayant de plus remarqué
que la déesse en charge de la vertu semble être également en
charge de la chance, sinon de la folie aussi.
Un
peu de soins à l'antre et départ en début de soirée
vers
la place des Cames et un petit groupe – non prévu – accompagnant
les dîneurs et ceux, nous, qui faisaient la queue en attendant
l'ouverture du cloître des Carmes pour le dernier des concerts du
Tremplin jazz.
En
première partie, le groupe d'Alexis Avkian, saxophone, avec Ludovic
Allainmat au piano, Fabrice Moreau à la batterie et Mauro Gargano
assez formidable contrebassiste, qui arrive à faire de sa
contrebasse un didjeridoo, mais pas que
ils
avaient invité, pour deux morceaux, dont le premier était inspiré
par la grand mère arménienne d'Alexis Avakian, un joueur de duduk
dont je n'ai pas compris le nom, ce qui nous a valu un très beau
moment
Le premier disque du saxophoniste Alexis AVAKIAN invite au voyage avec des
compositions intimes,joyeuses, mélancoliques, des
mélodies aux couleurs inouies. Une sophistication discrète qui
confère à la musique toute sa densité et son relief. Un album aux
diverses teintes et à géométrie variable..
selon la présentation du programme qui nous envoyait vers cette
vidéo
J'ai beaucoup aimé, la plupart du temps, un choya moins parfois, la musique d'Avakian, et son humour gentil.
Beaucoup
aimé, aussi, le dernier morceau pour lequel ils ont été rejoints
par Stéphane Belmondo.
Un
cour entracte pour déplacer le piano, se restaurer ou fumer un demi
cigare
et puis le bonheur de la deuxième partie
et
puis le bonheur de la deuxième partie avec Manu Katché.
sur le programme :
Pour
son quatrième album ECM, intitulé tout simplement “Manu Katché”,
le grand batteur français d’origine ivoirienne remanie une fois de
plus le personnel et l’orchestration de sa formation pour présenter
un tout nouveau répertoire de morceaux écrits d’une plume dense
et compacte. Cette façon de renouveler systématiquement ses
partenaires et la configuration de ses groupes est au cœur de la
façon de composer de Katché : “Quand tu entreprends d’écrire
seul ta musique, tu es très vite conscient de tes propres limites.
De changer de partenaires, ça t’aide à les dépasser parce que
chaque nouveau musicien apporte avec son expérience une façon
d’envisager ta musique que la plupart du temps tu n’aurais même
pas imaginées.... e vais d’abord à jouer avec la personne pour
essayer de capter son style, ou quelque chose qui relèverait de
l’essence de son jeu, afin ensuite de l’avoir en tête lorsque je
me mets au piano pour composer.
Avec
un lien vers cette vidéo (mais justement les musiciens ne sont pas
les mêmes)
Et ce fut une
heure et demi de plaisir, plaisir de les écouter, plaisir de voir le
plaisir que Manu Katché prend à jouer. (pardon imploré pour les photos)
Salut, un solo
de batterie, et le retour vers l'antre.
6 commentaires:
bon là je devrais vraiment abandonner
Elles sont très bien, ces photos !
Un peu de jazz change des voix des comédiens...
Manu Katché, vu une fois à Marciac, très fin batteur (et tellement sympa quand il présentait une émission de télé dans les temps anciens).
en tout cas il fait le flop du mois auprès des "amis"
Joli "lapsus de clavier": la place des Cames.
Pas le même type d'approvisionnement que les Halles!
Pas flop ! Pas flop ! :D)
Merci Brigitte. Et j'avais lu rhum et jazz !
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