yeux papillotant après
nuit d'hilarité, de tambourinements et chants en choeur, de trois
gars, une fille, au pays de l'ivresse joyeuse et totalement refermée
sur elle-même, sur mon palier et dans le studio attenant... un tour
sur internet, trois tasses de café chaud, douche et entassement de
vêtements
et départ dans la lumière
glorieuse de ce matin de ciel pur sous l'énergie du vent joueur,
avec, rituellement, une
pensée pour Dominique Hasselmann, en approchant du chantier de
Lambert et de sa grue
http://hadominique75.wordpress.com/2014/10/11/depuis-la-tour-de-guet/
un bus pour sortir des
remparts, retrouver le coin de la Rocade que j'ai fréquenté au
temps où j'étais socialiste avec la belle et variée bigarrure des
balcons, en zone de ressources rares,
et découvrir le quartier de Cap-Sud, le
plus proche, le plus célèbre des centres commerciaux qui ceinturent
la ville, et les Galeries Lafayette en tout petit écho du boulevard Haussmann.
Une Brigetoun (vérifier - présentable, go) remettant
pieds dans un grand magasin (et c'était celui-là même ou plutôt
l'original) pour la première fois depuis environ quinze ans,
trouvant ce qu'elle
cherchait, valise grande, pas agressivement raide et brillante,
légèrissime, pas trop-trop chère, pas trop fragile (servira peu de
toutes façons, contrairement à sa trop petite soeur d'un rose
délicieusement ridicule) -
tournant un peu en rond,
résistant vertueusement et sans trop de difficultés aux tentations
qui n'en étaient pas (préfère Monoprix ou les boutiques de la rue
Vernet, pas l'entre-deux), à part une longue écharpe au point
mousse où enfouir son cou batracien... baguenaudant un peu, passant
à la pharmacie, s'offrant un café viennois pas tout à fait sans
goût, mais ce qui lui restait de saveur était désagréablement
écoeurant,
et s'en retournant après
ce séjour en terrain qu'elle veut étrange (après un moment de jouissance esthétique en sortant), vers un bus (lequel,
joyeuse découverte, l'a laissée dans ce sens place de l'horloge) –
retour vers une heure et demi, préparer et poser une grosse platée
de pâtes très garnies sur ventre douloureux, s'enfouir en
inconscience, flemme, avant petite plongée frissonnante dans les
quarante cinq extraordinaires, nouvelles
de Poe dans la traduction de Baudelaire, éditées par François Bon
et picorées sur mon kobo pendant mes trajets http://librairie.immateriel.fr/fr/ebook/9782814510845
Passionnant
n'est-il pas ?
Allez
donc plutôt lire les vases, en partant de la liste dressée
magistralement désormais par Angèle Casanova
http://vasescommunicantsliste.wordpress.com/2014/11/05/novembre-2014-ebauche-de-liste/
8 commentaires:
Pas facile de fermer l'oeil quand on a des voisins fêtards et insouciants de la tranquillité d'autrui.
faut dire que c'est rare avec eux (ces nouveaux) et que c'est resté joyeux mais on aurait cru qu'ils étaient une vingtaine
Une éternité que je n'y ai pas mis les pieds, mais pour certains achats difficile de les éviter.
Et tout observer ... comme oeuvres d'Art!!! pourquoi pas au fond...
As-tu pensé aux "bouchons d'oreilles"?
à la musique dans casque mais ça ne suffisait pas !
Les voisins... toujours un problème mais parfois des surprises agréables.
Vous partez bientôt pour aller comparer avec d'autres grands magasins... ?
Merci pour la grue (les murs montent, à Evry).
elles vous sont vouées, ou vous êtes voué aux grues (enfin pas seulement)
Que seraient vos yeux, ma chère, s'il y avait eu trois fille et un gars dans cette nuit festive et agressive!
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